Le Burkina Faso a salué le leadership du Maroc à la tête du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine (CPS-UA). Dans une lettre adressée à Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, son homologue burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré, a reconnu le rôle central du Royaume dans l’organisation des consultations informelles du 19 mars à Addis-Abeba. Ces discussions, initiées par la présidence marocaine du CPS, ont réuni six pays suspendus par l’UA – Burkina Faso, Gabon, Guinée, Mali, Niger et Soudan – en raison des changements de régime récents.
Le Maroc, fidèle à sa politique africaine sous le leadership du roi Mohammed VI, a placé ces échanges sous le signe du dialogue constructif et du réalisme. L’objectif : permettre aux représentants de ces États de faire le point sur l’évolution de leur transition démocratique et d’explorer des solutions pour une réintégration progressive au sein de l’UA. Cette initiative, conforme au mandat du CPS, incarne l’engagement du Royaume en faveur de la stabilité et de la paix en Afrique.
En convoquant cette rencontre, le Maroc a réaffirmé sa volonté d’accompagner ces pays sur la voie du retour à l’ordre constitutionnel. L’approche adoptée repose sur la coopération et la solidarité, avec pour ambition de favoriser une stabilité durable sur le continent.