Latifa Raafat a confié à Al3omk que feu Hassan II lui conseillait de s’attacher à la chanson marocaine lorsqu’elle tentait d’interpréter des chansons orientales. À l’en croire, le défunt roi lui demandait également de reprendre les anciennes œuvres qu’il aimait écouter. La chanteuse assure avoir essayé de suivre les conseils de feu Hassan depuis le début de sa carrière artistique, choisi de la mener au Maroc contrairement à certaines collègues qui s’installent à l’étranger. À l’opposé de certains chanteurs, elle assure n’avoir pas souffert de la question de la préférence donnée aux artistes étrangers lors des rencontres artistiques, que ce soit sur le plan matériel ou moral. Elle dit avoir bénéficié de l’assistance de la gestion de ses affaires avec le traitement qu’elle mérite, que ce soit au Maroc ou à l’étranger.
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Interrogée sur le port du voile et son retrait de la scène musicale, Latifa Raafat estime que le voile n’est pas réservé aux artistes et que les femmes qui décident de le porter bénéficient d’une faveur de Dieu. L’idée de son retrait de la scène musicale est envisageable à un moment donné, « mais si ma passion pour le chant persiste, je ne pense pas que je serai un fardeau pour le public », dit-elle.
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S’agissant du retard qu’accuse la sortie de ses œuvres musicales, Raafat a expliqué que sa méthode de travail diffère de celle des jeunes artistes. Elle dit avoir l’habitude depuis ses débuts de sortir une œuvre musicale par an alors que ces jeunes artistes préfèrent sortir une œuvre musicale tous les 3 ou 4 mois, ce qu’elle a du mal à faire. Elle a par ailleurs justifié son absence de la scène musicale ces dernières années par la pandémie de Covid-19, sa grossesse, ainsi que la naissance de sa fille unique, Elmass, en 2019, en plus du manque de festivals.