L'Association des Jeunes Avocats de Casablanca a suivi avec une grande inquiétude l'évolution de la scène professionnelle concernant le projet de loi de procédure civile élaboré par le ministère de la Justice et soumis au vote du Parlement. Dans un communiqué qu'elle publie, l'association exprime son étonnement quant au moment choisi pour présenter ce projet, qui entre en contradiction avec les aspirations des avocats à un nouveau droit de la profession, moderne et élargissant le champ du travail de l'avocat en cohérence avec les droits des justiciables et favorise l'harmonie du droit procédural avec le droit professionnel.
L'association a expliqué que le nouveau projet de loi comprend des articles qui portent atteinte aux exigences internationales et constitutionnelles et affectent le principe de justice libre et le droit de recours éclairé au pouvoir judiciaire. L'association a exprimé sa ferme condamnation de ces exigences qui violent le droit de la profession d'avocat, tenant le ministère de la Justice pour responsable de ces violations qui visent à restreindre le champ du travail de l'avocat et à réduire les pouvoirs qui lui sont attribués, ce qui prive les justiciables de leurs droits. droits fondamentaux à la défense.
L'association a appelé tous les cadres professionnels à se rallier autour de leurs institutions et à coopérer pour faire face à ce défi, soulignant sa disposition à assumer toutes les formes possibles de lutte en coordination avec les institutions professionnelles. L'association a annoncé une première forme de lutte, celle du port du costume sans col, à partir du lundi 22 juillet 2024, se déclarant prête à s'engager dans toutes les formes de lutte qui pourraient être annoncées ultérieurement.
L'association a conclu sa déclaration en soulignant la nécessité de préserver l'indépendance de la profession juridique et de défendre ses acquis, indiquant son aspiration à obtenir des revendications plus légitimes pour les avocats.
