L’international marocain de 23 ans, qui a gagné la confiance du technicien croate, Ivan Leko, s’est montré décisif à Dender. « Dans une équipe dominante, il peut finir les actions, c’est un vrai attaquant de surface, il ne faut pas lui laisser deux mètres. À Genk, dans un match compliqué, il n’a eu qu’une occasion, il l’a mise (NdlR : le but a été finalement annulé). C’est la preuve qu’il a quelque chose », déclarait il y a deux semaines, sur le plateau de La Tribune, Marc Wilmots, ex-sélectionneur de la Belgique.
Benjdida avait tapé dans l’œil de Wilmots, alors entraîneur du Raja Casablanca. À l’époque, le jeune joueur de 20 ans évoluait dans l’équipe réserve du club et le technicien l’a fait venir en équipe première. Un choix payant, d’autant qu’à la fin de la saison, Benjdida avait marqué 8 buts, se révélant comme l’un des prodiges du football marocain. Mais en crise financière, le Raja a dû se séparer du jeune attaquant, le cédant à un prix raisonnable au Standard qui a manifesté son intérêt pour le joueur, relaie La Dernière Heure.
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À son arrivée en Belgique, Benjdida ne parlait pas français, ce qui a rendu son intégration difficile chez les Espoirs de Standard. Très discret mais travailleur, l’international marocain n’a pas comblé les attentes, terminant la saison avec six buts. Mais il s’est révélé dans l’équipe A après avoir été convoqué par Ivan Leko en fin de saison passée, marquant un but à Malines (2-3). Un but qui a motivé les dirigeants du club liégeois à lui donner sa chance.
Benjdida tente de convaincre qu’il mérite sa place dans l’effectif. Mais pour le moment, il n’arrive pas à assurer seul en attaque. Le jeune joueur semble plus efficace en duo. Il ne compte pas quitter le Standard avant de révéler son talent. Malgré sa baisse de forme et ses résultats inquiétants la saison dernière, il avait souhaité rester dans le club liégeois.
