Le président des États-Unis s’est montré optimiste quant à l’avenir des Accords d’Abraham. Ce processus, initié en 2020 lors de son premier mandat à la Maison Blanche, nécessite désormais l’adhésion de puissants pays arabes. «Je pense que l’Arabie saoudite rejoindra les Accords d’Abraham», a déclaré le milliardaire républicain dans une interview publiée ce vendredi 25 avril par le Time Magazine.
Fidèle à ses précédentes déclarations, Donald Trump a accusé l’ancien président des États-Unis, le démocrate Joe Biden, «de ne rien entreprendre» pour élargir le cercle des Accords d’Abraham. Pour rappel, l’ancien secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait précisé le 19 janvier 2021, lors de son audition devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat pour la confirmation de sa nomination, qu’il comptait «examiner attentivement les engagements pris dans le cadre de la normalisation des relations entre certains pays arabes et Israël».
Le 28 mars, lors d’un Iftar organisé à la Maison Blanche en l’honneur des ambassadeurs de pays islamiques, Donald Trump a réitéré sa détermination à poursuivre la normalisation entamée en 2020. «Mon administration mène une diplomatie active pour établir une paix durable au Moyen-Orient, en s’appuyant sur les Accords historiques d’Abraham», a-t-il affirmé.
En 2020, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan avaient déjà rejoint ce processus.
Trump prévoit de se rendre en Arabie saoudite, aux Émirats et au Qatar du 13 au 16 mai.
