Ce montant était de 50 milliards de dirhams le 31 décembre 2024, selon un bilan provisoire révélé par Le360. En l’espace de 24h, il a atteint le double, soit 100 milliards de dirhams, dont 60 milliards déposés auprès des banques et près de 40 milliards sous forme d’acquisitions immobilières et d’apports en comptes courants d’associés, indique la même source.
L’opération devrait générer près de 5 milliards de recettes fiscales avec la contribution libératoire de 5 % prélevée sur ces montants. L’obligation incombe aux banques de verser ces prélèvements au Trésor dans le mois suivant le dépôt de la déclaration. Ces recettes seront inscrites au titre de l’année 2025.
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Avec ce montant record de 100 milliards de dirhams (20 fois supérieur à celui de 2020), l’amnistie fiscale de l’année 2024 a connu un franc succès, à en croire des observateurs. En attendant la publication des chiffres officiels, il est à relever que ce montant représente près du quart du quart du cash en circulation au Maroc, estimé à 425 milliards de dirhams.
Pour rappel, la Direction générale des impôts (DGI) s’était fixée un objectif de 60 milliards de dirhams dans le cadre de l’amnistie fiscale 2024. Au final, l’opération a tenu ses promesses, avec les près de 100 milliards de dirhams collectés auprès des grandes fortunes du royaume en l’occurrence.