Le fabricant américain de systèmes de récupération d’énergie pour les industries de réfrigération de l’eau et du CO₂ Energy Recovery a annoncé, jeudi, la signature des contrats d’une valeur de 27,5 millions de dollars pour fournir des échangeurs de pression destinés à des projets de dessalement de l’eau de mer par osmose inverse (SWRO) au Maroc. Ces contrats, précédemment décrits dans les prévisions financières de l’entreprise, devraient être exécutés d’ici fin 2024, indique un communiqué de presse.
L’Afrique du Nord, notamment le Maroc, connaît une demande croissante de dessalement en raison du stress hydrique accentué pas les années de sécheresse. Dans le cadre de sa stratégie pour faire face à cette crise, le Maroc vise à produire la moitié de son eau potable par dessalement d’ici 2030. Ces nouveaux projets, capables de produire plus d’un million de mètres cubes par jour, desserviront plus de 600 000 personnes.
Plus de la moitié de l’eau dessalée sera par ailleurs destinée à l’agriculture. «Le dessalement est la seule source d’eau résistante à la sécheresse. Il est essentiel que les régions arides du monde, comme l’Afrique du Nord, garantissent l’accès à l’eau douce en investissant dans un portefeuille diversifié de technologies de traitement, notamment le SWRO à haut rendement énergétique», a déclaré Rodney Clemente, vice-président principal de la récupération d’énergie de l’eau.
Le responsable a déclaré que les échangeurs de pression de l’entreprise, qui réduisent la consommation d’énergie jusqu’à 60%, sont essentiels à la durabilité de ces projets. Une fois opérationnelles, les usines de dessalement devraient permettre d’éviter l’émission de plus de 475 000 tonnes de carbone par an.
