La séance d'examen approfondi du projet de loi de finances pour l'année 2025, qui s'est tenue vendredi 1er novembre au soir, à la Chambre des Représentants, a porté sur l'évolution de la réforme fiscale liée à l'impôt sur le revenu et à la taxe sur la valeur ajoutée, à en ligne avec l’accord d’avril 2024 relatif au dialogue social, qui visait à réduire la charge fiscale pesant sur les salariés, les salaires et les retraités, améliorant ainsi leurs salaires.
Au cours de cette séance, qui s'est tenue par la commission des Finances et du Développement économique en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fawzi Lakjaa, l'importance des évolutions incluses dans la modification des articles 73 et 74 du Code général des impôts a été soulignée, notamment en révisant les taux d'imposition sur le revenu et en augmentant le montant de la déduction annuelle de l'impôt sur le revenu. Réduire les charges familiales et améliorer le système d'impôt sur le revenu pour les revenus immobiliers.
L'amendement de l'article 73 porte sur le relèvement de la première tranche de revenus annuels exonérés d'impôt de 30.000 à 40.000 dirhams, ce qui permettra d'exonérer les revenus salariaux inférieurs à 6 mille dirhams par mois. L'amendement prévoit également la révision des autres tranches de revenus. le tableau des taux d'imposition, en plus de réduire le prix. La taxe marginale est de 38 pour cent à 37 pour cent pour plus de 180 mille dirhams.
Concernant les prix spéciaux, l'amendement a porté sur la fixation à 20% du prix imposé sur les revenus immobiliers totaux égaux ou supérieurs à 120 mille dirhams.
S'agissant de la déduction pour charges familiales, prévue à l'article 74, l'amendement prévoit de relever le montant de la déduction annuelle de l'impôt sur le revenu pour charges familiales de 360 à 500 dirhams pour chaque personne à charge assujettie à l'impôt, et donc le plafond de cette réduction. sera porté de 2 160 dirhams à 3 000 AED, tout en maintenant le bénéfice de cette réduction au profit de 6 personnes à la charge de l'assujetti.
Dans ce contexte, M. Lakjaa a expliqué que la révision globale du barème de l'impôt sur le revenu s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des obligations du gouvernement stipulées dans l'accord d'avril 2024 relatif au dialogue social, afin de réduire la pression fiscale qui pèse sur les salariés, les salariés et les retraités. , et ainsi améliorer leurs salaires, notant que l'impact financier de cette réforme s'élève à 5 milliards de dirhams et 500 millions de dirhams.
Le ministre délégué a souligné que cet amendement permettra aux salariés de bénéficier d'une augmentation pouvant aller jusqu'à 480 dirhams, ajoutant que la révision des autres segments de la grille tarifaire en vue de les élargir et de réduire les taux d'imposition qui leur sont appliqués permettra également une réduction des jusqu'à 50 pour cent de ces prix.
Il a ajouté que le pourcentage d'employés exonérés de l'impôt sur le revenu imposé au secteur privé s'élèvera à 80,3 pour cent, en plus de l'augmentation du nombre de retraités exonérés de l'impôt sur le revenu de 95,9 pour cent.
De leur côté, les élus et élues ont salué cette nouvelle réforme fiscale dans le projet de loi de finances, « parce qu'elle est conforme aux résultats de l'accord de dialogue social, mais aussi en tenant compte du contexte économique et de sa réflexion sur les conditions sociales ». » soulignant l’importance de son impact financier.
En ce qui concerne la taxe sur la valeur ajoutée, l'amendement proposé dans le projet de loi prévoit d'augmenter le pourcentage de la taxe sur la valeur ajoutée inclus dans les ressources du budget général de l'État de 30 pour cent à au moins 32 pour cent, à déterminer dans le cadre des lois de finances. dans les budgets des régions territoriales.
Le ministre délégué chargé du budget a souligné que l'impact financier de cette réforme s'élève à 3 milliards de dirhams annuels, qui permettra aux collectivités territoriales d'assurer un certain nombre de services de proximité, tandis que les intervenants ont souligné la gouvernance du domaine territorial comme un facteur important dans la gestion des collectivités territoriales et la fourniture de leurs services, en plus de fournir des revenus financiers importants.
Concernant les droits d'enregistrement, l'amendement proposé stipule que « les notaires doivent soumettre les dossiers de vaccination à l'administration fiscale aux fins de les légaliser, et ils doivent lui envoyer par voie électronique une copie des contrats portant leur signature électronique et accomplir les tâches d'enregistrement ».
Al-Sadd Lakjaa a expliqué à propos de cet amendement qu'il intervient compte tenu du fait qu'environ 10 pour cent des contrats ne sont pas conclus, notant que le nombre de transactions d'achat et de vente qui ont eu lieu en 2023 s'élevait à 467 mille 158 transactions, constituant un tiers du total des transactions.
Le gouvernant a confirmé que l'objectif de cette réforme est de fournir à l'Administration Fiscale des informations complètes pour les opérations de documentation.