L’Algérie a obtenu un siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, ce mardi, pour représenter la région de l’Afrique du Nord. Avec ce mandat de trois ans, le voisin de l’Est succèdant au Maroc, qui a détenu ce siège juste avant.
Cette victoire est survenue lors du troisième tour de vote, où l’Algérie a obtenu 34 voix contre 15 pour son seul concurrent, la Libye. Elle a ainsi récupéré le siège qu’elle a perdu en 2022, après que le Maroc a adhéré une nouvelle fois à l’organisation continentale en 2017.
En rejoignant le conseil, l’Algérie s’aligne avec le Cameroun, l’Eswatini, l’Éthiopie et le Nigeria, complétant ainsi la composition du conseil de 15 membres. Ces derniers sont répartis entre cinq pays élus pour un mandat de trois ans et dix pays pour un mandat de deux ans.
L’Algérie avait auparavant échoué à obtenir le siège lors de la session de février, n’ayant pas pu obtenir la majorité requise des voix. Avant cela, elle avait occupé un siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pendant 13 années consécutives depuis 2008, représentée initialement par l’ancien ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, suivi par Ismail Chergui.
Le Conseil de paix et de sécurité est le principal organe exécutif de l’Union africaine chargé de surveiller les questions de paix et de sécurité sur le continent, à l’instar du Conseil de sécurité des Nations unies dans ses fonctions.
Ses membres sont élus par l’Assemblée générale de l’Union, sur la base de critères prenant en compte l’équilibre régional, la capacité à contribuer militairement et financièrement aux efforts de l’Union, ainsi que les normes de bonne gouvernance et de stabilité politique.