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L’Algérie s’inquiète des accusations de terrorisme visant le Polisario

L’Algérie s’inquiète des accusations de terrorisme visant le Polisario

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La campagne internationale lancée pour inscrire le Polisario sur la liste des organisations terroristes et les accusations de complicité avec des mouvements terroristes portées par les pays du Sahel, inquiètent en Algérie. Le voisin de l’Est organise, depuis hier, un forum intitulé : «Géopolitique du terrorisme à l’ombre des nouvelles mutations mondiales».

La séance d’ouverture a connu la présence du général Said Chengriha, chef des armées et ministre délégué chargé de la Défense. Dans une allocution, le général, portant l’uniforme militaire, a martelé que «l’Algérie n’accepte aucune surenchère sur la lutte qu’elle a menée contre le terrorisme dans le cadre des lois de la république».

«Grâce à son peuple, son armée et ses institutions, l’Algérie a triomphé du terrorisme et développé une expérience toute singulière dans la lutte et la prévention contre ce fléau, tant sur le plan opérationnel que celui de l’adoption d’une approche inclusive et multidimensionnelle», a-t-il souligné.

L’Algérie est concernée par les appels adressés, notamment, au président Donald Trump d’inscrire le Polisario comme une entité terroriste. Le pouvoir algérien accueille, depuis 50 ans, sur son territoire les milices armées du Front. Le Maroc n’a eu de cesse de réaffirmer la responsabilité de l’Algérie dans les actions menées par le Polisario, depuis le territoire algérien. Une revendication désormais portée par des think-tanks américains, proches de l’administration Trump.

Trois mois avant la tenue du forum sur la «géopolitique du terrorisme à l’ombre des nouvelles mutations mondiales», présidé par le général Said Chengriha, le président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé que son pays n’a pas livré d’armes au Polisario. «Les Sahraouis réclament des armes que nous nous préservons de leur donner pour le moment», avait-il déclaré dans une interview accordée à un média français. Des propos tenus quelques jours après l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

Depuis, la donne a évolué. Outre les rapports accusant le mouvement séparatiste de terrorisme, un «ministre» du Polisario a appelé publiquement, la semaine dernière, à la commission d’actes terroristes contre les touristes et les investisseurs qui se rendent au Sahara occidental.





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