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L'Algérie remet des détenus marocains et les organisations de défense des droits humains suivent le dossier


Science électronique – suivi

Des sources médiatiques rapportent que l'Algérie remettra lundi un certain nombre de détenus marocains aux autorités marocaines et à l'Association marocaine d'aide aux migrants en situation difficile, qui suit leur cas depuis longtemps. Après la remise, les détenus seront transférés pour rencontrer leurs familles.

Des sources à la frontière maroco-algérienne ont confirmé que les autorités algériennes n'ont pas explicitement révélé le nombre de personnes qui seraient extradées, notant qu'elles ont vaguement annoncé l'extradition d'« un groupe de Marocains » ayant purgé leur peine de prison.

Dans ce contexte, le Comité international de la Croix-Rouge a expliqué avoir répondu aux demandes de l'Association marocaine d'aide aux migrants et envisage d'organiser une visite d'inspection auprès des Marocains détenus dans les prisons algériennes.

L'Association marocaine a précédemment indiqué que les détenus marocains souffrent de conditions humanitaires difficiles dans les prisons algériennes, où ils sont soumis à l'humiliation et à la privation de leurs droits légaux, notamment le droit à la défense et à la communication avec leurs familles. Les procès auxquels ils ont été soumis ont été décrits comme inéquitables, avec de lourdes accusations portées, notamment pour trafic d'êtres humains, blanchiment d'argent et déplacement secret.

L'Algérie avait rejeté les demandes d'amnistie présentées par les familles des Marocains détenus, ce qui coïncidait avec les événements nationaux algériens. L'association explique que les autorités algériennes ont récemment prononcé de lourdes peines de prison contre un certain nombre de jeunes Marocains, allant de quatre ans à d'autres peines inopinées.

Le président de l'association, Hassan Ammari, a indiqué que le dossier des Marocains détenus et disparus en Algérie comprend environ 450 cas, soulignant que l'association a contribué ces dernières années à l'expulsion de plus de 1.000 immigrés marocains.

Ammari a exprimé son optimisme quant à la possibilité de trouver des solutions à cette question, soulignant que l'association envisage de se tourner vers les institutions internationales des droits de l'homme si la crise continue, d'autant plus qu'elle a reçu le soutien des organisations internationales qui expriment leur volonté de coopérer.



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