Lundi, l’Algérie a rejeté une liste de soixante Algériens dans le dessin d’expulsion, qu’il a reçu de France il y a quelques jours.
Et vendredi, le gouvernement français a préparé une liste de 60 ressortissants algériens qui doivent quitter le territoire français.
En annonçant la présentation de la liste des Algériens qui retireront le ministre français de l’Intérieur Bruno Ritayo, les fichiers de personnes bien connues + pour leur violation de l’ordre public + ont été libérées de prison ou de personnes dangereuses« .
Ritayo a menacé de démissionner si Paris regardait sa position envers l’Algérie afin d’accepter de recevoir ses citoyens en France de manière irrégulière, dans une interview avec le journal Le Parisien publié samedi sur son site Web.
Le refus de l’Algérie de recevoir des citoyens résidant illégalement en France, qui a tenté de les expulser dans leur pays d’origine, y compris l’agresseur d’une attaque qui a tué le 22 février à Mulos (oriental France), a conduit à la tension des relations entre les deux pays, qui s’est détério.
On sait que l’Algérie a refusé de les recevoir et est retournée en France, où ils sont arrêtés.
« J’ai une conviction que je suis utile et que j’ai les moyens« .
Mais il a averti que « si je me demande de me rendre dans ce numéro, ce qui implique une grande importance pour la sécurité des Français, il est clair que je refuserai« .
Le ministre a ajouté: « Je ne suis pas ici pour un poste, mais pour accomplir une tâche, c’est-à-dire pour protéger les Français« .
Les positions de Ritayo, qui font des déclarations enflammées contre l’Algérie, d’autant plus que la prison de l’écrivain français-Algérien Boualam Sankal, est venue en réponse à une question sur le dossier algérien et la « réponse progressive » qu’il appelle si l’Algérie refuse de recevoir ses ressortissants illégaux en France en France.
Selon Ritayo, « il sera examiné à la fin de la réponse de l’accord de 1968 », et il a poursuivi: « Je serai ferme et je m’attends à ce que cette réponse progressive soit mise en œuvre« .
Il convient de noter que depuis que le président français Emmanuel Macron a annoncé en juillet son soutien au plan d’autonomie dans le Sahara marocain, et après cela en octobre que le présent et l’avenir de cette région « Sahara » ne seront que sous la souveraineté marocaine, les relations bilatérales entre l’Algérie et la France auront repris.