Alors que le Conseil de sécurité se prépare à examiner, dans les semaines à venir, la question du Sahara, l’Algérie parie sur la Russie. Après la réunion, de la semaine dernière à New York, entre le ministre algérien des Affaires étrangères et son homologue russe, Alger a mobilisé son ambassadeur à Moscou, Toufik Djouama, nommé à ce poste en juillet dernier.
Le diplomate a été reçu, hier, «à sa demande» par le vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Vershinine. «Lors de cet entretien, un échange de vues a eu lieu sur les questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations Unies, notamment les conflits au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la région du Sahara et du Sahel. L’accent a été mis sur la coopération russo-algérienne lors de la présidence russe du Conseil de sécurité des Nations Unies en octobre», indique le département dirigé par le ministre Sergueï Lavrov dans un communiqué.
«Une attention particulière a été accordée au règlement de la question du Sahara occidental en vue de son examen au Conseil le mois prochain. Les parties ont réaffirmé qu’une solution durable et équitable doit être trouvée par la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, dans le cadre de procédures conformes aux principes et aux buts de la Charte des Nations Unies, et qu’elle doit être mutuellement acceptable pour les parties au conflit.»
Ce mercredi, la Russie a pris la présidence tournante du Conseil de sécurité.