La tension monte entre les États-Unis et le gouvernement sud-africain. L’administration Trump a décidé d’expulser l’ambassadeur de Pretoria à Washington. «L’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis n’est plus le bienvenu dans notre grand pays», a déclaré ce vendredi 14 mars Marco Rubio sur la plateforme X.
South Africa’s Ambassador to the United States is no longer welcome in our great country.
Ebrahim Rasool is a race-baiting politician who hates America and hates @POTUS.
We have nothing to discuss with him and so he is considered PERSONA NON GRATA.https://t.co/mnUnwGOQdx
— Secretary Marco Rubio (@SecRubio) March 14, 2025
«Ebrahim Rasool est un politicien raciste qui déteste l’Amérique et le président Trump. Nous n’avons rien à lui dire et il est donc considéré comme persona non grata.»
Maroc Rubio
Cette décision s’inscrit dans un contexte déjà tendu entre les deux nations. Six semaines auparavant, Donald Trump avait sanctionné le gouvernement de Cyril Ramaphosa, suspendant officiellement toute aide américaine à l’Afrique du Sud. Il avait alors invoqué «la nouvelle loi foncière du pays [qui] viole les droits de l’Homme de la minorité blanche», avaient rapporté des médias internationaux.
Trump avait affirmé que «l’expropriation permet de confisquer sans compensation les terres agricoles appartenant à la minorité blanche», qu’il considérait comme «victime d’une discrimination raciale injuste». Cette sanction avait été vivement critiquée par Pretoria. «Le gouvernement sud-africain n’a confisqué aucune terre», avait répondu le président Ramaphosa.
Pour rappel, l’Afrique du Sud avait porté plainte contre Israël pour génocide à Gaza devant la Cour pénale internationale. La CPI avait ensuite émis un mandat d’arrêt international, en novembre 2024, contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, un proche allié du 47e président des États-Unis. Le président Donald Trump avait décrété, le 6 février, des sanctions contre la Cour pénale internationale.