Le chantier du nouveau port phosphatier de Laâyoune, relevant de Phosboucraâ (filiale du Groupe OCP), avance bien. Le taux de réalisation a atteint 85%, selon le Groupe. Lors d’une visite de terrain effectuée lundi , à l’occasion du 25e anniversaire de la Fête du Trône, par le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, le directeur Général de Phosboucraa, Mohamed Hallouzi, les élus, et les consuls généraux accrédités à Laâyoune, des explications ont été fournies sur cet ambitieux projet d’un coût de 5,2 milliards de DH.
Ce projet vise à assurer un trafic de 5,2 millions de tonnes annuel, extensible à 8,2 millions de tonnes par an, par l’ajout dans la seconde phase d’un 3e quai. Les principaux ouvrages de ce projet d’envergure consistent en la réalisation d’un pont d’accès aux ouvrages d’accostage d’une longueur de 3,5 Km et d’une largeur de 25 m, en plus d’un ouvrage de protection composé d’une digue en caisson de 920 m et d’un ouvrage de prise d’eau de mer, avec un débit 30.000 M3/h.
A cela s’ajoutent les opérations de dragage nécessaire au niveau du chenal d’accès, du cercle d’évitage du port et de la zone d’accostage. La durabilité de l’ensemble des ouvrages est de 100 ans.
Le nouveau port phosphatier qui permet l’accostage des navires d’une capacité de 100.000 Tonnes (Post-Panamax). Il permettra d’assurer l’importation des matières premières nécessaires pour la production de fertilisants au niveau du complexe chimique, ainsi que l’exportation des produits finis (phosphate, engrais et acide phosphorique). La phase de construction totalise un million jours/homme, tandis qu’à la phase d’exploitation, ce port phosphatier va générer 400 emplois directs et indirects.