Quelques jours seulement après le jugement prononcé par le tribunal de Tiznit contre le propriétaire d’un snack à l’origine de l’empoisonnement de 38 personnes, le condamnant à un an de prison ferme et à une amende de 20 000 dirhams, ainsi qu’à une indemnisation de 5 000 dirhams pour la partie civile, un autre établissement exerçant dans la même ville est visé par une enquête judiciaire.
Les cas d’intoxications alimentaires se multiplient au Maroc. Suite à une plainte déposée par un citoyen contre un restaurant de Tzinit la police a, sur instruction du parquet, ouvert une enquête. Dans cette plainte, il a signalé un empoisonnement et des symptômes médicaux apparus immédiatement après avoir consommé un en-cas dans l’établissement. Il y a un mois, une commission mixte avait ordonné sa fermeture pour deux semaines, après la découverte d’une quantité d’aliments avariés à l’intérieur.
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La cellule de santé et d’environnement relevant du ministère de la Santé et de la Protection sociale, en tant qu’autorité compétente devrait produire un rapport final devant permettre aux services de sécurité et les différentes autorités compétentes de prendre les sanctions qui s’imposent. Le restaurant risque une fermeture définitive et une amende en raison de son non-respect des conditions en vigueur et de l’absence de licence pour la préparation des repas, car l’établissement ne dispose que d’une licence pour la vente et le service. Son propriétaire encourt une peine de prison.