Maroc

la traque aux permis illégaux est lancée



À Oujda, les détenteurs de permis d’exploitation de taxi, communément appelés « grimates », sont sommés de prouver qu’ils sont bel et bien en vie.

La préfecture de police de la ville leur a accordé jusqu’à la fin janvier pour présenter un justificatif officiel, faute de quoi ils risquent de perdre leur précieux sésame.

Cette mesure, qui s’applique à tous les exploitants de taxis, qu’ils soient de première ou de deuxième catégorie (petit ou grand taxi), vise à clarifier la situation dans un secteur parfois trouble. Concrètement, les exploitants doivent exiger des propriétaires de « grimates » un certificat de vie ou, à défaut, une déclaration signée de leur main.

À lire : Maroc : la mafia des taxis impose sa loi

La préfecture de police a clairement indiqué que le 31 janvier 2023 est la date butoir. Passé ce délai, tout retardataire se verra retirer définitivement son permis. Cette décision intervient dans un contexte tendu pour le secteur des taxis, marqué par des incidents dans plusieurs villes du royaume. On a notamment assisté à des altercations entre chauffeurs de taxi et clients, ou encore avec des usagers d’applications de transport.



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