–L'oubli qui redonne à la mémoire sa gloire.
–La résurrection qui donne une seconde vie à l'écriture.
–Oublier (encore) c'est comme effacer de l'argile pour recréer le monde.
–Lavage (comme rituel de purification) pour supprimer les images de la vulgarité de l'existence.
L'acte de saper se transforme en un rythme dynamique basé sur un mouvement de démolition et de construction, dans le poème « Je dors, je brille et les papillons me suivent » et le poème « Samedi pour moi et elle », qui sont deux textes qui tissent l'effacement. dans l'écriture poétique pour miner l'existence dans des séquences de substitutions d'effet..
Les images de l’effacement s’incarnent comme un diagnostic de la souffrance humaine alors que le soi est confronté à la question du destin, le langage hurlant de douleur de la perte et la division de l’être dans les débris et les éclats de miroirs.:
Je ne peux pas le croire
je ne suis qu'un décombre
gloire
Ça me détruit à chaque fois que je pleure à nouveau
Il m'emprisonne dans les yeux pour que je sois recueilli
Aveugle, je ne peux pas croire ça
Le vent suivra l'effacement
Mes pas à perdre de vue
Chaque adresse
Je ne peux pas le croire
Les miroirs nous répètent pour devenir
Sans visages » (pp. 11-12).
L’effet de retour s’opère dans le recueil à travers des métaphores d’effacement, mettant l’encre du poème dans l’encrier du tremblement de terre. Il existe un langage qui se construit parmi les ruines d’un sens qui n’arrive plus à comprendre l’idée de l’être, un sens voué à disparaître parce qu’il obscurcit l’être dans la compréhension de son essence..
L'éloquence de (la répétition) ne revient pas pour répéter les gloires du moment, ni ne perpétue l'existence dans ses statues et copies fantomatiques, mais plutôt une répétition de nature schizophrénique, car elle tire son sens de la tragédie du. l'efficacité de (effacer le contraire) et du plus profond du langage poétique qui expose les paradoxes de la réalité, les distorsions des temps et les remplacements des autres..
L'être poétique trouve ses images désirées et désirées en rendant la parole aux berceaux du silence, le langage de la mémoire aux incubateurs de l'oubli, l'éloquence de la comparaison aux métaphores de l'altérité, et en démantelant l'imaginaire de la similitude avec la poésie de la négation, qui intériorise l'alphabet du vide, de la blancheur et des brumes de la marginalité..