Les autorités sécuritaires ont empêché une marche de protestation massive, menée par la Coordination syndicale nationale du secteur de la santé, ce matin, mercredi 10 juillet, dans le cadre de son escalade contre le gouvernement après une série de grèves et de marches qui l'ont précédée, pour protester contre ignorant ses exigences et ne mettant pas en œuvre les accords signés, comme il l'a dit.
Les autorités sécuritaires ont dispersé la foule par la force et ont arrêté un certain nombre de professionnels de la santé qui manifestaient lors de la marche partie de Bab al-Hadd, dans la capitale Rabat, et qui devait poursuivre sa marche vers le Parlement, selon le programme de lutte établi. à l'avance.
La coordination syndicale, qui comprend huit syndicats de la santé, a annoncé précédemment une grève nationale globale de 3 jours, à partir d'aujourd'hui mardi jusqu'au jeudi 11 juillet, à l'exception des services d'urgence et de rétablissement. Il a également organisé aujourd'hui mercredi une marche nationale à Rabat et prévoit une deuxième grève nationale de 3 jours du 16 au 18 juillet, à l'exception des services d'urgence et de secours.
Selon le communiqué diffusé par la coordination syndicale composée de huit membres, cette dernière commencera, à partir du lundi 15 juillet, à mettre en œuvre un boycott qui comprend tous les programmes de santé et leurs rapports, en plus du boycott des unités mobiles et des convois médicaux, ainsi que du programme d'interventions chirurgicales, à l'exception des opérations urgentes. Le boycott comprend également les examens médicaux spécialisés dans les hôpitaux, la perception des revenus des factures des services fournis et tout entretien de nature administrative.
La Coordination syndicale nationale du secteur de la santé a fermement condamné l’ignorance du gouvernement à l’égard des revendications des travailleurs en matière de santé et son obstruction au processus de mise en œuvre des accords conclus avec les syndicats. Il a expliqué que, alors que tout le monde attendait avec impatience que ces accords se traduisent dans les faits, les huit coordinations syndicales du secteur de la santé ont été surprises par la programmation par le gouvernement de trois décrets lors du prochain conseil de gouvernement sans impliquer les syndicats dans leur formulation ni les informer de leur élaboration. leurs coordonnées. Ces décrets portent sur l'application des lois liées à la création des groupements territoriaux de santé, de l'Agence marocaine du médicament et de l'Agence marocaine du sang et de ses dérivés.
Un grand nombre de militants du secteur de la santé sont toujours détenus dans les services de police, car les huit coordinations syndicales ont considéré la prévention et la répression de leur marche pacifique, annoncée à l'avance dans un programme de lutte écrit, comme une confiscation de leurs droits légitimes à manifester, garanti par la force de la constitution et de la loi marocaines. Ils ont appelé les autorités à libérer sans condition leurs collègues détenus lors de la marche.