Une rencontre-débat portant sur «la santé des personnes en situation de handicap mental tout au long de la vie : réalités et défis» s’est tenue, lundi au siège de Special Olympics Morocco, à l’initiative du Collectif marocain pour la promotion du droit à la santé des personnes en situation de handicap (CPH). Cette journée a été marquée par la participation de représentants institutionnels public, d’acteurs de la société civile, du corps médical et d’organisations internationales, afin d’«analyser les réalités du terrain, identifier les défis structurels, partager les bonnes pratiques et formuler des pistes d’action concrètes».
«De la petite enfance à la vieillesse, les besoins spécifiques des PSHM ont été abordés à travers une approche intersectorielle, impliquant les secteurs de la santé, de l’éducation, de la protection sociale, du travail et les acteurs de la société civile», fait savoir un communiqué parvenu à Yabiladi. Selon la même source, l’échange s’est fondé sur une approche tenant compte du cycle de vie, «permettant de faire émerger des solutions adaptées à chaque étape, avec un accent particulier sur la prise en charge précoce, l’inclusion scolaire, l’accès aux soins adaptés, l’autonomisation et la prise en compte du vieillissement».
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des orientations royales pour consolider «les bases d’un Maroc inclusif, équitable et solidaire, garantissant la dignité de tous les citoyens, sans exception», rappellent les organisateurs. De surcroît, la rencontre intervient «dans un contexte où les personnes en situation de handicap mental (PSHM) demeurent parmi les populations les plus vulnérables et marginalisées».
A ce titre, le plaidoyer a «visé à promouvoir une prise en charge sanitaire globale, continue, équitable et respectueuse des droits fondamentaux tout au long de la vie», soulignent encore les organisateurs, qui s’appuient notamment sur les principes de la loi-cadre 97.13 et les engagements internationaux du Maroc. Dans ce sens, l’idée est surtout de nourrir la réflexion et de stimuler l’action «autour de l’un des enjeux les plus cruciaux de l’inclusion sociale et du droit à la santé au Maroc».
Autant dire que cette «mobilisation collective» aura contribué à «renforcer une dynamique nationale en faveur de politiques publiques inclusives, fondées sur la participation, la non-discrimination et l’égalité des chances».