La région Casablanca-Settat prévoit la mise en place d’environ 30 stations de dessalement pour répondre à la problématique du stress hydrique et à la diminution des précipitations.
Sur les 28 stations monoblocs programmées, 17 sont déjà en service. Basées sur la technologie de l’osmose inverse, ces installations permettent de produire une eau potable de qualité à partir de l’eau de mer.
Ce programme mobilise un investissement de 400 millions de DH, financé conjointement par l’État et la région. Il s’inscrit dans une approche intégrée de sécurisation de l’approvisionnement en eau potable, en complément d’autres projets structurants tels que l’autoroute de l’eau entre les bassins du Sebou et du Bouregreg, la station de dessalement de Jorf Lasfar, et la future grande station de Casablanca, qui assurera à terme 80 % des besoins en eau de la région.
Par ailleurs, le président du conseil de la région Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a insisté sur la nécessité d’un suivi constant et d’une mobilisation citoyenne pour une gestion responsable de cette ressource vitale, exhortant à éviter le gaspillage.