Le Conseil européen a tenu, les 17 et 18 octobre à Bruxelles, une nouvelle session. Les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne, rendus le 4 octobre excluant le Sahara des accords de pêche et agricole conclus avec le Maroc, étaient inscrits sur l’agenda des chefs d’Etats du bloc continental.
Au terme des débats, les Vingt-sept ont souligné dans un document, consulté par Yabiladi, que «le Conseil européen prend note des récents arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne concernant les accords de 2019 entre l’UE et le Maroc».
«Le Conseil européen et le Conseil (de l’Union européenne qui représente les gouvernements, ndlr) continueront de déterminer la politique étrangère conformément aux traités», lit-on dans le texte. Et de conclure par réitérer que «l’Union européenne accorde une grande valeur à son partenariat stratégique avec le Maroc et rappelle qu’il est nécessaire de préserver et de continuer à renforcer les relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines du partenariat Maroc-UE».
Cette résolution réservée aux arrêts de la CJUE est une initiative franco-espagnole, que les autres pays de l’UE ont entérinée. Elle est conforme au communiqué conjoint, du 4 octobre, portant la signature de la présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen et le chef de la diplomatie de l’Union, l’Espagnol Josep Borrell.
Une position que Borrell a réaffirmée, le 14 octobre au Luxembourg, dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.