Hébergement personnel
MarocMondeMRESciences

la peur d’un tsunami ravivée par des vidéos



La baisse des eaux sur certaines côtes marocaines cette année n’est pas un phénomène nouveau puisqu’elle a été observée dans la région de Sidi Ifni l’année dernière, a expliqué à Al3omq Ahmed Amezghal, président de l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre au Maroc, section régionale de Souss-Massa, ajoutant que ce phénomène s’est répété dans de nombreux pays comme la Palestine, le Liban et plusieurs pays européens. Le changement climatique, la profondeur des eaux ou la position des planètes, ou encore la gravité de la lune et du soleil seraient à l’origine de ce phénomène.

À lire :Risque de tsunami au Maroc ? Des experts répondent

Selon les explications d’Amezghal, l’hypothèse la plus logique est l’influence de la gravité de la lune et du soleil, car elles contrôlent les mouvements de marée. Aussi, a-t-il souligné que le retrait de la mer peut être considéré comme un phénomène de marée, mais qu’il se produit sur une distance plus grande et exceptionnelle. Il écarte toutefois l’hypothèse liant le phénomène aux changements climatiques. Le réchauffement climatique et la fonte des glaces aux pôles entraînent une augmentation du niveau des eaux et non une diminution, a-t-il encore expliqué. Amezghal a en outre rassuré les citoyens qui craignent le phénomène de tsunami. « Il est éloigné des causes qui conduisent au retrait de la mer, car un tsunami se produit à la suite d’un tremblement de terre au milieu de la mer, entraînant de grandes vagues, alors que ce que nous observons est un retrait des eaux et non l’inverse », a-t-il poursuivi.

À lire :Quel est le risque d’un tsunami au Maroc ?

Évoquant l’installation de panneaux avertissant des zones et des rues pouvant être à risque de tsunami dans les villes côtières, notamment sur la plage de la ville marocaine d’El Jadida, Amezghal a fait savoir que ces panneaux font partie d’un projet du Centre national de la recherche scientifique et technique en partenariat avec la Faculté Chouaib Doukkali d’El Jadida, financé par l’UNESCO, dans le but de sensibiliser à ce phénomène. La ville d’El Jadida a été choisie comme ville pilote pour appliquer cette initiative, et les panneaux seront ultérieurement généralisés dans toutes les villes côtières, a-t-il ajouté.



Source link

Articles connexes

Une Algérienne se faisant passer pour une Marocaine condamnée

klayen

un banquier s’envole avec l’argent de ses clients

klayen

Une nouvelle autoroute entre Fès et Marrakech en passant par Khénifra

klayen