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La mort de Fatem Zahra, Maîtresse des femmes du Paradis

La mort de Fatem Zahra, Maîtresse des femmes du Paradis


Le troisième jour du mois de Ramadan de l’an 11 de l’hégire marque le décès de Fatem Zahra, fille du Prophète Mohammed et de Khadija bint Khuwaylid. Selon le livre «Fatima al-Zahraa, qu’Allah soit satisfait d’elle» d’Abd al-Sattar al-Sheikh, elle est née cinq ans avant que le Prophète ne reçoive sa mission, «l’année où Quraish reconstruisit la Kaaba», alors que le Prophète avait trente-cinq ans.

Fatem Zahra a épousé Ali Ibn Abi Talib, un mariage béni par le Prophète. Abd al-Rahman al-Basha, dans son ouvrage «Images de la vie des Sahabiyates», rapporte que le cousin du Prophète «s’est prosterné devant Dieu» pour exprimer sa gratitude. Le Messager de l’islam a prié pour que Dieu accorde bénédiction et descendance à Fatem Zahra et Ali.

Leur union a été célébrée en présence de compagnons éminents tels qu’Abu Bakr Al-Siddiq, Omar Bin Al-Khattab, Othman Bin Affan et Talha Bin Obaidullah. Fatem Zahra donnera naissance à Al Hassan, Al Hussein, Mohsen, Zainab et Oum Keltoum.

Sa relation avec le Prophète

Le livre «Kheir Nissae Al Aalamine» de Majdi Al-Sayyid souligne que Fatem Zahra était l’une des personnes les plus chères au Prophète. Lorsqu’elle entrait chez lui, il l’accueillait avec un baiser sur la tête et l’installait à sa place en signe d’honneur. Dans «Sahih al-Bukhari», il est rapporté que le Prophète a dit : «Fatem Zahra fait partie de moi, donc quiconque la met en colère me met en colère». Le Prophète détestait également ce que sa fille détestait.

Abd al-Aziz al-Hamidi affirme dans son livre «Ithaf al-Muhbibbi biskhasa’i» que le Prophète, à son retour de voyage ou de conquête, visitait d’abord Fatem Zahra avant d’entrer à Médine.

Dans les derniers instants de la vie du Prophète, Fatem Zahra lui rendit visite. Après l’avoir accueillie et installée à ses côtés, il lui confia une nouvelle qui la fit pleurer, puis une autre qui la fit sourire. Selon les récits, le Prophète lui annonça d’abord sa mort prochaine, puis qu’elle serait la première de sa famille à le rejoindre.

Al-Bukhari rapporte, citant Aisha, que Fatem Zahra, en arrivant, marchait comme le Prophète. Il lui dit : «Bienvenue à ma fille», la fit asseoir à sa droite ou à sa gauche, puis lui confia quelque chose qui la fit pleurer. Aisha lui demanda : «Pourquoi pleures-tu ?». Puis il lui confia une autre chose, et elle rit. Aisha ajouta : «Je n’ai jamais vu une joie si proche de la tristesse». Après la mort du Prophète, Fatem Zahra révéla : «Il m’a dit que Jibril lui avait récité le Coran deux fois cette année, signe de sa mort imminente. Il m’a aussi dit que je serais la première de sa famille à le rejoindre, ce qui m’a fait pleurer. Ensuite, il m’a demandé si je ne voulais pas être la maîtresse des femmes du Paradis ou des femmes des croyants, ce qui m’a fait rire».

Fatem Zahra est décédée à un jeune âge, six mois après la disparition du Prophète, accablée par le chagrin de cette perte. Ibn Katheer, dans «Le début et la fin», note qu’elle «n’a pas ri durant cette période de sa vie après lui, à cause de ce chagrin».





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