D’après cette étude, 35 % des Marocains en général prévoient de quitter le royaume pour se construire un meilleur avenir à l’étranger. La situation économique difficile du Maroc, qui subit les effets pervers d’une série de crises au plan national (séisme du 8 septembre dernier) et international (Covid-19, guerre en Ukraine), reste la première cause des migrations. 45 % des personnes interrogées évoquent cette raison.
Pour 18 % des sondés, le manque d’opportunités pour poursuivre leurs études au Maroc les poussent à immigrer. 15 % évoquent la corruption, 13 % la politique et 11 % des raisons de regroupement familial. La majorité des sondés (53 %) prévoyant d’immigrer, se disent prêts à partir du royaume de manière illégale, sans obtenir les documents nécessaires.
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En termes de destinations, 26 % des sondés préfèrent immigrer aux États-Unis. Ils sont suivis par la France et le Canada avec 23 % chacun, l’Italie et l’Espagne (22 %) et l’Allemagne (19 %). Ces données reflètent une nette préférence des Marocains pour les pays occidentaux par rapport aux pays africains.
Pour 74 % des personnes interrogées, la corruption reste très répandue au niveau des institutions de l’État. En ce qui concerne l’économie, 49 % restent optimistes et s’attendent à une croissance soutenue dans les prochaines années. Toutefois, l’inégalité économique demeure une préoccupation majeure, en particulier dans les régions défavorisées de l’est, du centre et du sud du pays, révèle l’étude.
