Cette affaire d’acquisition de voiture survient après un premier scandale impliquant le ministère chargé de la transition numérique et de la réforme administrative, qui avait déjà fait jaser en raison d’un appel d’offres pour des véhicules coûteux.
Ainsi, la ministre Benali a lancé, fin août, un appel d’offres pour acquérir deux voitures de luxe fonctionnant au diesel. La valeur de ces véhicules dépasse les 1,2 million de dirhams. À cela s’ajoute une commande de voitures hybrides pour ses collaborateurs.
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Ce choix interpelle dans un contexte de crise économique, alors même que le Maroc s’efforce de promouvoir la transition vers des énergies renouvelables. L’ironie de la situation n’échappe à personne : la responsable en charge de la politique énergétique semble faire fi des considérations écologiques dans ses propres déplacements.
La ministre possède déjà une flotte de voitures de luxe, dont certaines récemment acquises. Ce besoin de prestige intervient après qu’un autre membre de son parti, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), a récemment obtenu des véhicules de luxe similaires.