A l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, célébrée le 25 mai de chaque année, l’Association des travailleurs marocains immigrés en Espagne (ATIM) a lancé un appel pour «commémorer l’unité, la diversité et l’immense potentiel d’un continent qui est le berceau des civilisations, le foyer de cultures anciennes et la force motrice d’un avenir prometteur», au-delà du cliché, du discours médiatique discriminant et des perceptions xénophobes. Pour l’ONG, le continent est aussi un symbole de patrie, le Maroc, «avec sa riche histoire, son héritage amazigh et arabe, ses paysages qui s’étendent de l’Atlantique à la Méditerranée, et son rôle crucial de pont» régional.
Dans ce sens, l’association estime «essentiel de projeter une vision positive et porteuse d’espoir de l’Afrique, loin des stéréotypes». «Nous voyons un continent avancer d’un pas ferme, innovant, créant et construisant son propre avenir. Nous voyons une jeunesse dynamique et créative, un tissu social résilient et une conscience croissante de son propre pouvoir», souligne l’ONG dans un communiqué, en affirmant «le pouvoir de la migration comme moteur de développement, tant pour les pays d’accueil que pour les pays d’origine».
«Les travailleurs immigrés marocains sont un exemple vivant de ce lien, portant avec nous la richesse de nos cultures et contribuant au progrès de nos communautés», souligne l’ATIM, qui se dit engagée à «bâtir un continent plus juste, plus prospère et plus équitable», notamment en travaillant sur la visibilité de l’Afrique, «toutes ses régions et cultures», la défense des droits et de la dignité des travailleurs migrants, «piliers du développement», ou encore «la coopération et la compréhension entre les peuples africains et le reste du monde».
Pour l’ONG, il s’agit aussi et surtout d’«inspirer les nouvelles générations à être des acteurs de changement positif dans leurs communautés et sur le continent». «L’Afrique est notre origine, notre identité et notre avenir», a-t-elle insisté.