S’exprimant sur ces affirmations consignées dans un récent rapport intitulé « State of Climate in Africa 2023 » auprès du site H24info, la Direction générale de la Météorologie (DGM) a fait savoir que les institutions internationales mettent souvent en garde contre le risque d’élévation du niveau de la mer et ses conséquences potentielles sur les villes côtières du monde entier à l’avenir, en particulier dans les zones basses. Cette mise en garde est basée sur des données montrant une augmentation continue du niveau des eaux de mer en raison du changement climatique, un phénomène qui entraîne la fonte des glaces et la hausse des températures, provoquant ainsi l’expansion des eaux océaniques, précise la DGM.
La DGM tient à clarifier : « Pour le Maroc, bien qu’une élévation ait été observée, elle reste inférieure à la moyenne mondiale. Le rapport sur le climat en Afrique de 2023 indique à la page 11 que le niveau de la mer autour du continent africain connaît une hausse générale, mais variable selon les régions, entre janvier 1993 et juin 2024. L’élévation moyenne du niveau de la mer au niveau mondial est d’environ 3,4 mm/an, certaines zones dépassant cette moyenne, tandis que d’autres, comme le sud de la Méditerranée, affichent des taux inférieurs ».
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Le Maroc avec ses côtes atlantiques et méditerranéennes, enregistre des taux d’élévation différents, a encore fait savoir la même source, précisant que le littoral atlantique présente un taux d’élévation inférieur à 3,4 mm/an, un taux proche de la moyenne mondiale alors que la côte méditerranéenne enregistre un taux d’élévation plus bas, à 2,8 mm/an, ce qui indique une augmentation moins importante du niveau de la mer par rapport à la moyenne mondiale. S’agissant du niveau de la mer, il augmente en raison de la fonte des glaces polaires et de l’expansion thermique des eaux dues au changement climatique, explique encore la DGM, relevant que cette élévation représente une menace future pour les villes côtières et les zones basses, surtout si le réchauffement s’accélère, entraînant des inondations côtières, l’érosion des plages et la salinisation des eaux souterraines.
« Pour faire face à ces défis, des efforts mondiaux sont nécessaires pour réduire les émissions de carbone et promouvoir des mesures préventives ainsi qu’une infrastructure capable de résister aux changements climatiques », complète la DGM.
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À noter que le rapport publié par l’OMM ne concerne pas spécifiquement des villes marocaines spécifiques. Ce rapport est général.