Le Maroc a renforcé et modernisé son armée au cours de la dernière décennie, avec l’acquisition de chasseurs F-16 modernisés et de chars de combat Abrams auprès des États-Unis, et de drones de combat auprès d’Israël, de la Turquie et de la Chine, sans oublier des systèmes de défense et des satellites espions. Malgré tous ces efforts, le Maroc traine une lacune au niveau de sa Marine royale : il ne dispose pas de sous-marin.
Le royaume dispose de trois corvettes, d’une frégate française FREMM et a construit une base navale dans la ville de Ksar Sghir. Mais il n’a pas de sous-marin. Ses efforts pour acquérir cet engin au cours des dernières années n’ont pas encore porté leurs fruits. Le Maroc avait manifesté de l’intérêt pour le sous-marin russe de classe Amour, un navire de 5ᵉ génération. En 2017, il avait entamé des négociations avec la marine grecque pour l’achat de certains de ses sous-marins. Mais ces initiatives n’ont pas prospéré.
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Le besoin pour le Maroc de se doter d’un sous-marin se fait davantage ressentir, fait savoir El Confidencial Digital, évoquant la récente commande par l’Algérie de deux nouveaux sous-marins russes de type 636M de classe « Kilo », l’un des sous-marins diesel les plus silencieux au monde, lesquels vont s’ajouter aux quatre sous-marins dont dispose déjà la marine algérienne.
Le média espagnol indique que la marine espagnole dispose également d’un sous-marin et est en attente d’un autre pour assurer une surveillance optimale du littoral, du détroit et de la mer d’Alborán, notant que le Maroc ne fait pas le poids en termes de puissance marine dans le détroit. C’est la raison pour laquelle l’acquisition d’un sous-marin est devenue une priorité pour le Maroc qui est conscient qu’il doit se réarmer pour parer à toute éventuelle menace de son éternel rival, l’Algérie.