Les défenseurs des droits humains à Marrakech tirent la sonnette d’alarme : la « mafia des gardiens » sévit dans la ville, contrôlant tous les emplacements de stationnement, qu’il s’agisse de voitures, de motos ou de vélos.
Ces individus, souvent avec des antécédents judiciaires, s’approprient les parkings et imposent des tarifs exorbitants, notamment alors que le Maroc s’apprête à accueillir des événements internationaux majeurs comme la Coupe d’Afrique ou la Coupe du Monde.
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Non contents de s’accaparer les parkings publics, ces groupes mafieux étendent leur emprise sur les parkings privés, dénonce Rue20. Des entreprises, pourtant titulaires de licences délivrées par le conseil municipal de Marrakech pour l’exploitation de parkings, sous-traitent la collecte des paiements à ces individus. Ces parkings, initialement destinés aux voitures, accueillent également motos et vélos, en violation des termes de la licence.
L’occupation illégale des trottoirs par les voitures est devenue monnaie courante dans les rues de Marrakech, obligeant les piétons à se frayer un chemin sur la chaussée, au péril de leur vie. Enfants et personnes âgées sont particulièrement vulnérables face à la vitesse excessive des véhicules et à la fréquence des accidents. Cette situation chaotique met en danger la sécurité des citoyens et perturbe la fluidité de la circulation, se plaint-on encore.
