Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a affirmé mardi 17 juillet, que le gouvernement tient à ce que le projet de loi organique 97.15 définissant les modalités d’exercice du droit de grève garantisse les droits consacrés par la Constitution et protège la liberté du travail.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa présentation du projet de loi organique devant la commission des secteurs sociaux, Sekkouri a souligné qu’après plus de 25 mois de concertation avec les syndicats et le patronat dans le cadre de l’institutionnalisation du dialogue social, le gouvernement est déterminé à faire de la loi organique, définissant les conditions et modalités d’exercice du droit de grève, un texte qui protège les grévistes et les droits des Marocains tels que stipulés dans les dispositions de la Constitution.
Le ministère poursuivra les discussions avec les syndicats, parallèlement à son action visant la promulgation de cette loi, a-t-il dit, soulignant la nécessité du «consensus et du respect des droits des citoyens».
Lors d’une séance consacrée aux réponses du chef du gouvernement aux questions relatives à la politique générale à la chambre des conseillers, Aziz Akhannouch avait fait part de la détermination du gouvernement de réinscrire la loi organique sur la grève parmi les priorités du nouveau round de dialogue social et de soumettre son contenu à l’institution législative cette année.