Fouad Abdel Moumni a été libéré aujourd'hui vendredi, selon ce qu'a rapporté sa défense, tandis que le ministère public a décidé de continuer à le poursuivre s'il est libéré pour plusieurs chefs d'accusation, notamment « diffusion de fausses allégations », suite à son arrestation mercredi dernier.
Son avocat, Mohamed Al-Nouini, a confirmé dans un communiqué qu'il s'est présenté dans la matinée devant le parquet général près le tribunal de première instance de Casablanca, « et a quitté ses murs après la décision de lui accorder une liberté provisoire ».
Le procureur adjoint de ce tribunal a annoncé dans une déclaration à la presse : « Après la fin des procédures d'interrogatoire de l'intéressé, ce ministère public a décidé de le poursuivre pour suspicion d'avoir commis des actes liés à l'insulte aux organismes organisés et à la diffusion de fausses allégations. et en signalant un crime imaginaire dont il savait qu'il n'avait pas eu lieu, car il a décidé de le poursuivre en cas de libération ».
Cette décision intervient après l'arrestation d'Abdel-Moumni (66 ans), mercredi soir, alors qu'il a été amené à être entendu. En raison de la nécessité de l'enquête, le parquet a ordonné son maintien en garde à vue théorique dans le cadre d'une enquête. les contrôles prévus par la loi.
Le procureur adjoint du Roi a expliqué : « Il a été interrogé (…) sur des données publiées, des affirmations et des allégations qui affectent les intérêts du Royaume et de certains de ses organes, et dépassent les limites de la liberté d'expression et comportent des éléments constitutifs. des crimes punis par la loi. »
Il a pointé « une évocation complète du principe de la présomption d'innocence », sans donner de détails sur le contenu des publications en question.