Selon les données du ministère de l’Intérieur français, Karim Ben Cheïkh s’est qualifié pour le second tour avec 18 505 voix, soit 51,57 % des suffrages exprimés, loin devant Samira Djouadi de la coalition présidentielle Ensemble (ENS), arrivée deuxième avec 5 634 voix, soit 15,70 % des suffrages exprimés.
Malgré cet écart considérable, Karim Ben Cheïkh devra confirmer sa victoire le 7 juillet prochain au terme du second tour en raison du faible taux de participation au premier tour (28,07 %). Avec ses 18 505 voix, soit 14,19 % des inscrits, le candidat LFI a manqué de peu d’obtenir une majorité absolue des inscrits, relaie Challenge.
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Ce premier tour des élections législatives anticipées confirme la montée en puissance du Rassemblement National (RN) qui a obtenu plus de 33 % des suffrages exprimés et 39 députés élus, dont Marine Le Pen. Il est suivi par le Front populaire de gauche avec près de 28 % des suffrages et 32 élus. Le parti d’Emmanuel Macron sort troisième de ce premier tour avec seulement 20 % des voix.
Si cette tendance se confirme au second tour prévu le 7 juillet, le président français devra subir une cohabitation avec un gouvernement d’extrême droite. À l’évidence, les résultats définitifs de ces élections législatives anticipées vont conduire à une recomposition de l’Assemblée nationale et par ricochet, à une nouvelle orientation de la politique française.