Le gouvernement français a empêché les entreprises israéliennes d'exposer leurs équipements au salon Euronaval dédié à la défense maritime, qui doit se tenir au début du mois prochain en banlieue parisienne.
Une décision qui a suscité de vives critiques de la part de l'armée d'occupation israélienne, dont le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré : « (le président français Emmanuel) les démarches de Macron sont une honte pour la nation française et les valeurs du monde libre qu'il prétend soutenir. .»
Gallant a affirmé que Macron voulait « imposer un embargo sur les armes » après que le président français avait précédemment appelé à « l’arrêt de l’exportation des armes » utilisées par Israël à Gaza et au Liban.
Plus tôt mercredi, les organisateurs d'Euronaval ont annoncé que l'exposition n'accueillerait aucun pavillon ni équipement israélien lors de sa prochaine session, à la demande du gouvernement français.
Les organisateurs du salon ont expliqué que « le gouvernement français a informé Euronaval, mardi 15 octobre, de sa décision d'autoriser la participation des délégations israéliennes au salon Euronaval 2024, sans pavillons ni exposition de matériel », notant que « la décision concerne sept membres israéliens ». entreprises. »
La même source ajoute : « Conformément à la décision du gouvernement français, les entreprises et les citoyens israéliens qui le souhaitent seront reçus au salon selon les modalités susmentionnées ».
Les organisateurs ont souligné qu' »Euronaval se prépare à recevoir chaque entreprise et chaque visiteur dans le cadre du respect des directives internationales et gouvernementales », soulignant que la vingt-neuvième édition du salon, qui se tiendra du 4 au 7 novembre, se déroulera se préparant à recevoir environ 500 entreprises et 22 mille visiteurs.
La participation d'entreprises israéliennes au salon de défense et de sécurité « Eurosatori », qui s'est tenu fin mai, a été annulée par une décision du gouvernement français sur fond d'opérations militaires menées par l'État hébreu dans la bande de Gaza, avant elle a été réautorisée sur décision judiciaire.
La décision du gouvernement concernant l'exposition sur la défense maritime intervient à la lumière de l'escalade des tensions entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ces derniers jours, l'armée d'occupation israélienne poursuivant son agression barbare contre Gaza et intensifiant ses frappes contre le Hezbollah au Liban. , qui tuent souvent des civils.
Paris a réitéré l'appel à un cessez-le-feu au Liban et dans la bande palestinienne. Il a également critiqué les frappes « délibérées » israéliennes contre la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) au sud du Liban, en plein combat terrestre entre l'État hébreu et la partie libanaise soutenue par Téhéran.