La généralisation de l'utilisation d'applications intelligentes pour les transports et l'augmentation de leur demande au Maroc renforcent la pression sur les professionnels du secteur du transport urbain et les propriétaires des deux types de taxis, ce qui a suscité une large controverse dans le secteur et l'a incité à exiger la légalisation de ces applications, car le transport utilisant la technologie est devenu une demande aussi bien pour les citoyens que pour les professionnels. La demande pour ce type de service augmente de jour en jour. Cette généralisation a incité de nombreuses entreprises internationales à investir au Maroc, rendant la légalisation des applications intelligentes une nécessité urgente, surtout à l'approche de grandes manifestations et de l'accueil de milliers de visiteurs en provenance de divers pays. fonctionner sans réglementation peut laisser le Maroc à la traîne par rapport à de nombreux pays.
Dans ce contexte, Abdel Wafi Laftit, ministre de l'Intérieur, a annoncé que les entreprises qui fournissent des services de courtage dans le domaine des transports à travers l'utilisation d'applications intelligentes sans licence s'attendent à des sanctions sévères, avertissant que l'affaire est liée à une pratique illégale.
En réponse à une question écrite du Parlement sur les « conflits entre les chauffeurs de taxi et les propriétaires d'applications intelligentes », le ministre de l'Intérieur a révélé que les autorités de sécurité prennent les mesures et procédures nécessaires pour faire face à toutes les actions qui menacent la sécurité des personnes ou des personnes. exposent leurs biens à un danger, et les contrevenants sont déférés aux autorités judiciaires compétentes pour prendre les sanctions nécessaires.
Le responsable gouvernemental a confirmé que les confrontations qui surviennent entre les chauffeurs de taxi et certains chauffeurs non professionnels qui utilisent des voitures privées pour fournir des services de transport à l'aide d'applications intelligentes constituent des cas limités. Il a expliqué que les dispositions du décret royal n° 1.63.260 relatif au transport routier prévoient que les prestataires de services de transport de personnes doivent obtenir une autorisation préalable pour exercer cette activité, notant que « l'utilisation de véhicules privés pour fournir des services de transport ou fournir des services de courtage dans le domaine du transport à travers l'utilisation d'applications intelligentes sans permis A reste une pratique illégale et inadmissible, et son praticien s'expose aux sanctions prévues, notamment conformément aux dispositions de l'arrêté royal précité et de la loi n° 52.05 relative à la route. Code de la route.
Pour contenir ces pratiques illégales, qui ont été enregistrées dans plusieurs villes par certaines entreprises qui fournissent des services de transport et de courtage via des applications numériques sans licence, le ministère de l'Intérieur a travaillé à renforcer la coordination avec les secteurs et institutions gouvernementales concernés, ainsi qu'avec avec la Présidence du Ministère Public, pour prendre les mesures nécessaires pour les confronter à ces pratiques. Ces pratiques sont considérées comme une violation des exigences légales applicables dans ce secteur et entraînent une concurrence déloyale pour les prestataires de services de transport agréés, notamment les chauffeurs de taxi.
Face à cette situation, le plus grand défi reste de trouver un équilibre entre la satisfaction des besoins des citoyens et des investisseurs et la protection des droits des professionnels du secteur traditionnel des transports, en codifiant et en réglementant l'utilisation d'applications intelligentes dans le transport urbain.