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La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger organise l’exposition photographique « I Vay A Look of Crossing » par le photographe Mustafa Al -Basri

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger organise l’exposition photographique « I Vay A Look of Crossing » par le photographe Mustafa Al -Basri

Nom de domaine

* J’ai interviewé: Fatiha Amlak *

Chaque image devient un pont entre les mondes

Il attend le bon moment et le moment transitoire afin de prendre des photos de l’esprit du lieu, d’une personne ou d’un moment de vie quotidienne. L’artiste Mustafa al -Basri est humain dans son approche et sa vision artistique qu’il exprime au monde et attribue l’attention des gens à des personnes « non visibles » ou en d’autres termes marginalisés. À travers l’art de la photographie, il cherche à leur donner une dignité due.

Quelle est la signification d’un look qui traverse?

Mustafa al -Basri: C’est un regard que vous voyez au-delà de l’apparente, capturez l’invisible, le silence et l’absence. C’est un regard qui traverse les gens et les lieux sans s’imposer, laissant derrière lui un effet et écho. Ce point de vue peut être l’artiste, le poète ou l’étranger. C’est un look qui soulève des questions, se connecte et montre ce qui reste caché.

Pourquoi avez-vous choisi l’art du portrait?

Mustafa al -Basri: Le choix de l’art du portrait s’impose comme une manière directe et humanitaire de rencontrer l’autre. Il permet l’intimité du visage, les effets de la vie, un moment de passion ou de temps suspendu. Grâce au portrait, je recherche la dignité, la fragilité, ainsi que la force inhérente aux individus, souvent chez ceux qui sont marginalisés. C’est un moyen pour un dialogue silencieux et un espace de reconnaissance mutuelle. Le portrait donne un personnage humain et raconte la langue et les mots qui peuvent être incapables de le faire.

Qu’en est-il de la photographie de rue?

Mustafa al -Basri: La photographie dans la rue me permet de prendre la vie dans sa spontanéité, dans sa réalité abstraite. Je saisis le moment où la normale devient exceptionnelle, quand elle raconte l’éclairage, le mouvement ou la rencontre d’une histoire. C’est un moyen de témoigner du monde tel qu’il est, sans « s’habiller ». Ce type de photographie m’émoule et me fait la plate-forme, prêt pour ce que la ville chuchotait. La rue est un théâtre ouvert, inattendu, mais il est profondément profond.

Comment choisissez-vous les personnages que vous représentez?

Mustafa al -Basri: Le choix est souvent spontané, dirigé par des sentiments, une présence ou des détails qui attirent mon point de vue. Je suis très affecté par les visages qui portent les effets de l’expérience, qui cachent des histoires, même si on ne vous dit pas. Je recherche de vraies personnes, montrant leur caractère unique sans chercher à admirer. Ils sont souvent oubliés ou marginalisés, et je veux les retourner à la lumière. Les s’arrêtent théoriques à mesure que d’autres se croisent rapidement.

Quelle est votre approche pour prendre le bon moment?

Mustafa al -Basri: Mon approche commence par l’observation de la patience. Je fusionne avec l’océan et me donne le temps de sentir l’atmosphère, le rythme, silencieux. J’attends un moment où quelque chose se manifeste, une situation, une lumière qui me parle et m’a chuchoté. Ensuite, je prends l’image avec une structure claire: garder l’originalité du moment sans la congeler artificiellement. Je dois être une plate-forme, rapidement et en même temps respectable. C’est plus comme une écoute visuelle.

Pourquoi vous souciez-vous de photographier des personnes dans des positions fragiles ou des circonstances difficiles?

Mustafa al -Basri: Les gens dans des situations fragiles ne sont souvent pas visibles aux yeux de la société, ils sont réduits à leur situation et non dans leur humanité. Mon travail cherche à leur donner le visage, la voix et la dignité. Ce sont des gens pleins d’histoires, de blessures, de rêves et méritent un look différent. En les photographiant, je veux créer de l’espace pour rencontrer et avouer. C’est aussi une forme de résistance à l’indifférence et une question sur notre relation avec l’autre.

Quelles sont vos techniques techniques qui mettent en évidence votre vision?

Mustafa al -Basri: Pour mettre en évidence ma vision, j’utilise des techniques visuelles qui expriment les couches d’identité et de perception. La technique à double exposition me permet de mélanger des histoires et de lier le visible au Britch. Les présections ou la photographie à travers le verre crée une distance et un mystère entre le sujet et le monde. Parfois, j’utilise la technique de « fermer l’obturateur avec le flash dans le deuxième rideau » pour geler l’expression tout en laissant le mouvement du mouvement, comme un écho de la vie. Ces techniques ne sont pas absurdes, mais visent plutôt à communiquer ce qui n’est pas dit et à révéler la profondeur du moment ou de la personne.

Esclaves en photographie entre blanc et noir et autres couleurs, pourquoi?

Mustafa al -Basri: Je choisis le noir et blanc ou les couleurs, selon ce que je voudrais. White and Black met en évidence l’essence, la pure passion, sans dispersion et perturbation et met en évidence le contraste, les looks, le silence. Quant aux couleurs, il porte la mémoire du lieu, de la chaleur et parfois du réalisme nécessaire pour transférer un contexte ou une atmosphère spécifique. Chaque choix est réfléchi selon l’histoire que je veux raconter. Il s’agit de la précision de l’expression, pas du style.

Y a-t-il une différence entre la photographie de rue au Maroc et aux États-Unis?

Mustafa al -Basri: Oui, il y a une différence claire entre la photographie dans la rue au Maroc et aux États-Unis, que ce soit dans l’espace aérien, les réactions des gens ou le rythme des villes. Au Maroc, la rue est plus intense, vibrante et vie, mais elle est également plus intime: le look de l’autre chargé de soupçon ou de curiosité. Je dois être prudent et j’établisse une sorte de respect silencieux. Aux États-Unis, la diversité humaine est plus claire et les gens sont souvent plus ouverts à la caméra, mais une sorte d’ambiguïté et d’isolement prévaut. Chaque pays me demande de m’adapter, d’écouter différemment.

Comment votre séjour aux États-Unis a-t-il affecté votre carrière artistique?

Mustafa al -Basri: Mon séjour aux États-Unis et a profondément recherché ma vision. J’ai fait face à une énorme diversité humaine et sociale et aux histoires de ce que je rencontrerais ailleurs. J’ai appris une autre façon de marcher dans la ville, de surveiller l’isolation, les contradictions et les luttes invisibles. Cette expérience a renforcé mon désir de documenter la marge, de construire des ponts entre les cultures. Cela m’a également donné une distance avec mes racines, ce qui m’a fait le reconsidérer clairement et plus de tendresse.

Qu’est-ce que le spectacle pour vous dans les banques des banques?

Mustafa al -Basri: Le spectacle dans les banques est une station de base sur le chemin artistique. C’est le lieu d’une réunion entre les caractéristiques du personnage et les histoires des autres, un espace dans lequel la mémoire et la fréquentation se croisent. La présentation de mon travail ici est une voix à donner à ceux qui n’ont pas de voix et à créer un dialogue avec le public dans un cadre humain et délicat. C’est également l’occasion de partager une expérience humaine et esthétique, car chaque image se transforme en pont entre les mondes.



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