Les Marrakchis s’interrogent sur la légalité des licences délivrées aux salons de beauté qui pullulent dans la ville et se transforment la plupart du temps en lieux de prostitution de luxe, invitant les autorités locales à prendre leurs responsabilités et à renforcer les contrôles afin de mettre fin à ces pratiques.
La demande et la délivrance de licences pour ces salons de massage et de spas s’effectuent conformément aux conditions en vigueur via un portail électronique dédié, a déclaré une source officielle à Kech24, ajoutant que seulement deux ou trois licences ont été délivrées à ce type d’établissement dans l’arrondissement de Guéliz depuis l’installation du conseil municipal.
À lire : Marrakech : faux salon de massage, vrai lieu de prostitution
Dans d’autres villes, les mêmes craintes se posent. Dans une déclaration à la presse, le président de l’arrondissement de Maârif (Casablanca) a soutenu pour sa part que les autorités compétentes continuent d’assurer une surveillance continue des salons de beauté, informant que 16 salons situés dans la préfecture d’Anfa ont vu leurs licences retirées.
De même, les autorités locales de Tanger ont décidé d’interdire l’octroi de licences aux salons situés dans les appartements. Dans une circulaire adressée aux présidents des arrondissements de la ville, la préfecture a autorisé la délivrance des licences uniquement aux centres situés dans des locaux commerciaux ou professionnels.