Le Conseil communal de la ville doit se prononcer ce jeudi sur le projet de contrat de gestion du parc, qui prévoit un tarif de 80 dirhams pour les adultes et 50 dirhams pour les enfants. Une augmentation est même d’ores et déjà programmée pour 2029, portant le prix du billet à 100 dirhams pour les adultes et 60 dirhams pour les enfants.
Ces tarifs jugés excessifs inquiètent certains élus, notamment Karim Glaïbi, membre de la commission de suivi du parc. Dans un entretien accordé à Alyaoum24, il s’alarme des conséquences de cette politique tarifaire pour les familles casablancaises, déjà frappées par la crise économique. Pour lui, le zoo d’Aïn Sebaâ, véritable institution de la ville depuis plus de 80 ans, doit rester accessible à tous.
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Plutôt que de faire payer le prix fort aux visiteurs, le responsable suggère d’améliorer la gestion du parc et de développer son offre d’activités éducatives et ludiques. Des partenariats avec le secteur privé ou l’organisation d’événements pourraient, selon lui, générer des recettes supplémentaires.
De son côté, Nabila Rmili, invite les Casablancais à suivre les débats du Conseil communal qui se tiendront ce jeudi assurant que la réouverture du zoo est une priorité et que tout est mis en œuvre pour garantir la sécurité des visiteurs et des riverains.