La Direction régionale du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement primaire et des Sports de Marrakech a démenti la validité de ce qui a circulé sur certains sites Internet concernant « le fait de priver des étudiantes d'étudier à l'école secondaire de rééducation Al-Awda Saadia en raison d'un comportement honteux ».
Dans un exposé des motifs, la Direction a confirmé avoir pris l'initiative, le vendredi 27 décembre 2024, d'envoyer un comité de recherche et d'enquête auprès de l'institution précitée. Après avoir examiné les rapports et les cadres de l'Administration Éducative, le comité a constaté que les allégations étaient incorrectes et qu'aucun étudiant n'a été arrêté ou privé de son droit d'étudier. La Direction a également démenti avoir reçu des plaintes concernant des comportements contraires à l'éthique au sein de l'établissement, soulignant que la Cellule d'écoute n'enregistrait pas de cas de ce type.
La Direction a affirmé son souci de garantir le droit à l'éducation pour tous les étudiants et de protéger les établissements d'enseignement de toute manifestation honteuse en coordination avec différents acteurs, réitérant son engagement en faveur d'une interaction positive avec les médias au service du système éducatif.
En revanche, l'Association marocaine des droits de l'Homme, branche Marrakech-Manara, avait précédemment demandé l'ouverture d'une enquête sur ce qu'elle qualifiait de « violations portant atteinte au droit des étudiantes à l'école ». L'association a indiqué dans sa lettre que la directrice était accusée d'avoir privé certaines étudiantes d'étudier sous prétexte de ne pas payer les frais de scolarité et de les avoir obligées à signer des engagements de ne pas utiliser de téléphone portable à l'intérieur de l'établissement, en plus des accusations de négligence. pour faire face à la blessure d'un étudiant interne.
L'association a également signalé que des étudiantes étaient accusées d'homosexualité, ce qui avait un impact négatif sur leur état psychologique et poussait certaines d'entre elles à réfléchir à quitter l'établissement.
L'association a appelé les autorités éducatives à ouvrir une enquête impartiale sur ces accusations et à prévoir les sanctions juridiques nécessaires pour assurer la stabilité de l'école secondaire et protéger les droits des étudiantes.