À une époque où les transformations des médias numériques se sont accélérées, les frontières traditionnelles entre l’expéditeur et le destinataire se sont estompées, et entre le journaliste officiel et le citoyen ordinaire. À la lumière de cette scène changeante, de nombreuses questions se posent sur la légitimité de ceux qui pratiquent l’acte des médias en dehors des institutions traditionnelles. Ceux qui n’ont pas de carte de journaliste accréditée peuvent-ils être préparés pour un média? La carte professionnelle est-elle devenue un obstacle à l’émergence de nouvelles formes de presse libre et indépendante?
Au niveau juridique, la reconnaissance officielle d’un certain nombre de pays européens et arabes dépend d’une carte publiée par un syndicat ou un organisme spécialisé. Cependant, la transformation fondamentale qui s’est produite dans l’environnement médiatique avec la propagation d’Internet et des plateformes de médias sociaux, a redéfini la relation entre la presse et la légitimité.
La pratique des médias n’est plus exclusive aux institutions traditionnelles. Le penseur américain Walter Liebman dit:
« La presse n’est pas autant une profession que c’est une responsabilité morale dans la présentation de la vérité, même si le public n’est pas toujours disposé à l’entendre. ».
En d’autres termes, ce qui distingue le journaliste n’est pas nécessairement une reconnaissance juridique, mais son engagement envers l’information, l’enquête sur les faits et sa passion pour renforcer la confiance avec le public.
Les élites de la presse ont toujours traditionnellement monopolisé la quatrième autorité, et l’accès au domaine était souvent lié aux relations, ou des conditions bureaucratiques qui ignorent les compétences individuelles ou le sens des responsabilités. Cependant, la montée des «médias citoyens» a imposé la redistribution de cette autorité. Aujourd’hui, un jeune homme qui vit dans un petit village peut établir une plate-forme suivie de centaines de milliers, sans mettre ses pieds une salle éditoriale traditionnelle.
Le penseur palestinien Edward a déclaré a exprimé ce changement quand il a déclaré: « Le véritable intellectuel n’attend pas une licence de la fondation pour pratiquer son travail en espèces. »
Cette perception s’étend aux médias qui choisissent de jouer son rôle des institutions extérieures, mais de la société.
Cependant, cette ouverture, car elle comporte un potentiel majeur, introduit également des défis moraux. Facile à publier et l’absence d’auto-refont peut ouvrir la porte à la manipulation des informations, publier de fausses nouvelles ou violer la vie privée.
La journaliste britannique Carroll Kad et Adad, connue pour ses enquêtes sur le scandale « Cambridge Analytica », a été alertée de ces risques en disant:
« À l’ère des fausses nouvelles, il ne suffit pas d’être journaliste, mais vous devriez plutôt être un guerrier dans la bataille de la vérité. »
Par conséquent, la responsabilité des médias – qu’elle soit officielle ou indépendante – ne se limite plus aux actualités, mais comprend également la vérification, la responsabilité et le renforcement de la confiance.
Dans le contexte européen, nous voyons aujourd’hui la reconnaissance croissante de l’importance des «journalistes indépendants» et des «producteurs de contenu sérieux» même des institutions classiques extérieures. Les institutions médiatiques elles-mêmes adoptent le contenu provenant de sources non conventionnelles, tant qu’elle respecte l’éthique du travail journalistique et est soumise à des normes de qualité.
L’écrivain français Claude janvier a écrit dans son auteur de la presse en temps de numérisation:
« La presse d’aujourd’hui n’est plus un travail, mais une forme de participation à la vie démocratique. »
Ici, la pratique des médias gratuits se croit avec l’idée de la citoyenneté active, car les médias deviennent une voix pour la société, pas seulement une transmission d’informations.
En fin de compte, la carte professionnelle n’est pas déterminée par le journaliste, tel que déterminé par la pratique réelle, l’engagement envers les valeurs et la capacité d’influencer positivement l’opinion publique. Comme l’a dit le journaliste français Albert Lundg:
«Ma mission en tant que journaliste est d’entrer là où il est interdit d’entrer, et je dis ce qui n’est pas dit. Il ajoute, peut-être que je ne porte pas de carte de presse dans ma poche. Mais j’écris, recherche, enquête et communique avec mes fans.