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La crise entre l’Algérie et la France ravivée par l’arrestation d’un agent consulaire algérien

La crise entre l’Algérie et la France ravivée par l’arrestation d’un agent consulaire algérien


Le fragile rapprochement entamé entre Paris et Alger vient de voler en éclats. En cause, l’affaire explosive de l’enlèvement présumé en France de l’opposant algérien Amir Boukhors, alias AmirDZ, et la mise en examen d’un agent consulaire algérien soupçonné d’y être mêlé.

Trois hommes, dont un travaille au consulat d’Algérie à Créteil, ont été mis en examen vendredi à Paris, pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie de libération avant le 7e jour, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (Pnat) français. Les trois hommes placés en détention sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

À la suite des mises en examen, Me Plouvier a parlé d’une «affaire d’État» et le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a évoqué un possible «acte d’ingérence étrangère».

Dans un communiqué au ton particulièrement virulent, le ministère algérien des Affaires étrangères a de nouveau convoqué l’ambassadeur de France à Alger pour protester contre une arrestation jugée illégale, dénonçant une «cabale judiciaire» et une atteinte «inadmissible à la souveraineté de l’État algérien». Alger affirme que l’agent consulaire a été interpellé en violation des règles diplomatiques, sur la base d’éléments qu’elle qualifie de «farfelus», comme la localisation de son téléphone à proximité du domicile d’AmirDZ.

La diplomatie algérienne précise que «ce nouveau développement inadmissible et inqualifiable causera un grand dommage aux relations algéro-françaises».

Ce nouvel épisode intervient dans un contexte déjà tendu. La reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, en juillet dernier, avait provoqué une rupture diplomatique et une escalade politique entre les deux pays. Si un apaisement semblait amorcé – avec un appel entre les présidents Tebboune et Macron, puis la visite à Alger du ministre français Jean-Noël Barrot – l’ambassadeur algérien n’avait toujours pas regagné son poste à Paris.





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