La Cour d’appel de Fès a condamné, mardi, les auteurs de la chanson de rap «Kobi Atay» à quatre mois de prison chacun, réduisant ainsi la peine de deux ans chacun assortie d’une amende, prononcée en première instance. Les accusés ont été reconnus coupables d’«incitation à la prostitution de mineurs» et «incitation par voie électronique à commettre un crime ou un délit avec publicité et participation à ces actes».
La juridiction a également exigé que la vidéo soit supprimée de YouTube, où elle est devenue virale depuis quelques mois. En avril dernier, les prévenus ont été arrêtés après que des organisations de défense des droits humains ont saisi la justice, pointant des contenus faisant l’apologie de viol sur mineurs.