La Coordination nationale des associations de la presse sportive marocaine a publié un communiqué, mardi 19 novembre 2024, à l'issue d'une réunion élargie au siège de l'Association africaine de la presse sportive à Casablanca, qui a regroupé six associations marocaines de la presse sportive, dont la Presse sportive marocaine. Association et l'Association marocaine des journalistes sportifs Ces associations ont convenu de former une coordination de défense nationale sur les droits des journalistes sportifs et contre ce qui est considéré comme des pratiques non professionnelles par l'Association nationale des médias et des éditeurs.
Cette déclaration intervient à la lumière de ce que la coordination a décrit comme des provocations continues visant les journalistes sportifs professionnels, que ce soit par des tentatives d'imposer une tutelle sur leur travail dans les stades nationaux ou par des abus publics qui portent atteinte à leur dignité. Malgré l'envoi de lettres officielles et d'avertissements répétés aux autorités concernées, notamment à la Ligue nationale de football professionnel, ces avertissements n'ont reçu aucune réponse significative, ce qui a encore compliqué la situation et approfondi le sentiment de frustration parmi les professionnels des médias.
La coordination a vivement critiqué le silence du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement primaire et des Sports et du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et a exigé des éclaircissements sur l'octroi des pouvoirs de gestion des stades à une association nouvellement créée. Le communiqué critique également le président de la Fédération royale marocaine de football comme étant directement responsable des agissements du président de la Ligue nationale professionnelle, et l'appelle à apporter des éclaircissements sur ces violations, que la coordination qualifie de honteuses et illégales.
Le communiqué souligne que la carte de presse professionnelle, accordée aux journalistes légalement accrédités, est le seul moyen qui leur donne accès aux stades nationaux. Il a souligné qu'empêcher tout journaliste d'exercer son travail à l'intérieur des stades ne peut se faire que par décision judiciaire. Le Comité de coordination a considéré que l'intervention de l'Association nationale des médias et des éditeurs dans cette affaire représente une violation des lois nationales et une violation des droits professionnels des journalistes, qui exigent des comptes.
Afin de faire face à ces pratiques, la coordination a décidé de prendre des mesures progressives, notamment le port d'un badge noir à l'intérieur des stades à partir de la fin de cette semaine, et la mise en place d'une cellule de vigilance pour documenter tout harcèlement auquel les journalistes pourraient être exposés dans l'exercice de leurs fonctions. . Il a également annoncé l'organisation de manifestations pour exprimer son refus que l'association susmentionnée soit pointée du doigt pour l'organisation du travail journalistique sportif.
Le Comité de coordination a confirmé qu'il resterait en séance publique pour suivre l'évolution de la situation et a annoncé qu'il était prêt à prendre d'autres mesures si les autorités responsables n'intervenaient pas pour résoudre la crise. La déclaration conclut en appelant les autorités gouvernementales et les institutions sportives à respecter les droits des journalistes sportifs et à garantir un pluralisme médiatique digne de la scène sportive nationale.