Deux enfants ont été admis la semaine dernière dans le service de chirurgie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire Mohammed VI de Tanger où les cinq premiers enfants avaient été transférés, indiquent des sources à Hespress. Les parents des deux enfants les ont transportés vers l’hôpital après que ces derniers ont présenté des complications et des infections graves à la suite de la circoncision collective organisée fin septembre par une association locale au profit de 45 enfants de familles démunies.
Sur les cinq premiers enfants pris en charge dans cet hôpital, deux ont pu rentrer chez eux la semaine dernière, informent les mêmes sources, précisant que les trois autres devraient également rejoindre leurs domiciles respectifs, à la fin du traitement des infections causées par la circoncision. Quant aux deux nouveaux cas, ils recevront les soins nécessaires et pourront quitter l’hôpital une fois leur traitement achevé.
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Les enfants sont-ils hors de danger quant à l’intégrité de leurs organes génitaux ? « Après trois mois, la situation devrait devenir plus claire, et il sera possible de déterminer si une intervention chirurgicale est nécessaire ou si les enfants guériront naturellement », explique une source médicale, nourrissant l’espoir que les enfants réagissent rapidement et positivement au traitement.
Le parquet a ouvert une enquête sur cette affaire, à la demande de l’association Al Karama pour la défense des droits de l’homme, qui a révélé l’affaire. De leur côté, les familles des victimes envisagent de poursuivre en justice les responsables de « l’agression contre les enfants ». « Nous ne renoncerons pas aux droits de nos enfants », a affirmé le père d’une victime.