Deux époques. Deux approches différentes. Chaque fois, le palais royal joue la carte de transparence concernant l’état de santé du roi Mohammed VI. « Au cours d’une activité sportive habituelle effectuée ce dimanche », le roi « a fait une chute occasionnant un traumatisme de l’épaule gauche avec fracture de l’humérus », a indiqué un communiqué de son équipe médicale relayé la MAP. « Cette fracture a nécessité une intervention chirurgicale, qui s’est déroulée avec succès, ce jour à la clinique du Palais Royal à Rabat », a ajouté la même source. Et de conclure : l’épaule gauche du souverain marocain « sera immobilisée pendant une durée de 45 jours » et « une période de rééducation fonctionnelle » s’ensuivra.
Le palais royal a toujours communiqué sur les interventions chirurgicales que subit le roi Mohammed VI, rappelle Jeune Afrique. En février 2018, le palais royal faisait savoir que le souverain avait été opéré du cœur dans une clinique parisienne suite à un « trouble du rythme cardiaque ». Il avait accompagné le communiqué d’une photo du souverain sur son lit d’hôpital entouré de sa famille (enfants, frère et sœurs). Aussi, avait-il précisé que l’opération s’était déroulée avec succès à la clinique Ambroise Paré, située à Neuilly-sur-Seine, et que le roi poursuivrait un traitement médical préventif.
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Deux ans plus tard, le souverain marocain, alors âgé de 56 ans, avait dû à nouveau subir cette opération. Le roi Mohammed VI a présenté « une récidive de ce trouble du rythme cardiaque type flutter auriculaire sur cœur sain », avait précisé le palais royal dans un communiqué officiel. L’intervention qui s’était cette fois déroulée à Rabat, à la clinique du palais royal, s’était soldée par un succès complet.
Sous le règne de Hassan II, les Marocains n’étaient pas habitués à cette transparence sur l’état de la santé du roi. Tout un mystère entourait la santé du père de Mohammed VI. Le fils a opté pour une transparence qui rassure « la population marocaine jeune et connectée, ainsi que les partenaires étrangers sur la continuité et la stabilité institutionnelle du royaume. »