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La Belgique expulse plus de 200 Marocains en 2024, 4x plus qu’en 2023


Plus de 200 Marocains résidant irrégulièrement en Belgique ont été expulsés vers le Maroc, a annoncé mercredi la Secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor.

De Moor a expliqué que depuis le début de 2024, 203 Marocains ont été renvoyés de force au Maroc, un chiffre qui a «quadruplé» par rapport à 2023, où seulement 43 Marocains en résidence irrégulière avaient été expulsés. Parmi les 203 personnes renvoyées, 113 ont été libérées de prison.

De Moor a attribué cette augmentation à une «coopération renouvelée avec le Maroc», comme l’ont rapporté les médias belges. Notamment, en avril, une mission fédérale de Belgique a conclu un accord avec le Maroc pour renforcer la collaboration en matière de migration et de rapatriement.

«On ne peut pas gérer la migration seul. Il faut travailler ensemble avec les pays d’origine, et aujourd’hui nous avons à nouveau une bonne et constructive coopération avec le gouvernement marocain», a déclaré De Moor. «La mission conjointe en avril, avec une approche large englobant l’économie, la sécurité, la migration et le retour, porte clairement ses fruits».

De Moor a souligné l’importance du Maroc en tant que partenaire dans la migration. Elle a noté que près de 80 000 Marocains résident légalement en Belgique (avec un titre de séjour), et chaque année de nombreux Marocains se rendent en Belgique pour rendre visite à leur famille, étudier ou travailler. Cependant, elle a ajouté qu’il y a aussi un nombre important de ressortissants marocains en résidence irrégulière.

De Moor a exprimé sa conviction que le nombre de retours forcés devrait encore augmenter. «En remettant le processus de retour vers le Maroc sur les rails, nous aurons à nouveau un mécanisme d’application plus fort», a-t-elle déclaré. «Il y a maintenant une réelle opportunité d’expulser les personnes qui ne sont pas autorisées à rester ici, alors que par le passé, les policiers devaient souvent relâcher les individus qu’ils arrêtaient», a-t-elle conclu.





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