L’influenceuse franco-marocaine Kenza Benchrif (Poupette) a été placée en détention provisoire, ce jeudi, par ordonnance de juge liberté. Depuis peu, la jeune femme de 24 ans fait l’objet d’une enquête pour extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, a dévoilé le procureur de la république de Rouen, Frédéric Teillet, au quotidien Le Parisien.
Un couple a porté plainte le 23 février dernier, après avoir été victime de menaces et de surveillances, incluant l’installation de mini-caméras près de leur domicile et d’une balise GPS sur leur véhicule. Les victimes ont été physiquement menacées pour le versement de 200 000 euros. L’auteur présumé de ces menaces a été arrêté lors de la tentative de remise de l’argent, alors qu’il était en possession d’une grenade. Cet individu a affirmé vouloir régler un différend financier avec une influenceuse résidant à Dubaï, et a été mis en examen pour le même motif que l’instagrameuse.
Interpellée le 4 juillet à Rouen, Kenza Benchrif, qui réside à Dubaï, a nié toute implication dans cette affaire par la voix de ses avocats, Mourad Battikh et Jérémy Kalfon. «Madame Kenza Benchrif réserve ses explications à la justice (…) et ne souhaite pas transformer cette procédure en un pugilat médiatique qui nuirait à la sérénité de l’information et à la recherche de la vérité», ont-ils affirmé dans un communiqué. Ils ajoutent qu’elle avait été spoliée d’une somme importante, déclenchant de lourdes procédures à ce sujet.