Luis Rubiales est arrivé à l’audience de ce lundi en compagnie d’Olga Tubau, une célèbre avocate catalane. Celle-ci assurera la défense de l’ancien dirigeant de la RFEF qui risque deux ans et demi de prison pour le baiser non consenti donné à la joueuse Jenni Hermoso, rapporte AS. Jorge Vilda, ancien entraîneur de l’équipe féminine espagnole, et actuel entraineur de l’équipe féminine du Maroc, ainsi que Patricia Pérez, attachée de presse de l’équipe féminine espagnole, assistent également à cette audience à l’Audiencia Nacional.
Jennifer Hermoso est également présente à cette audience. Outre le baiser non consenti, la joueuse accuse Rubiales et certains membres du staff de harcèlement. Lors d’un voyage effectué du 22 au 25 août 2023 à Sydney (Australie) pour célébrer la victoire de l’équipe à la Coupe du monde féminine de football, Albert Luque a tenté d’échanger avec Jennifer, mais la joueuse a opposé un refus. « Face à ce refus catégorique, Luque a envoyé plusieurs messages WhatsApp à l’amie de Jennifer, exprimant sa colère… », détaille le parquet dans un communiqué.
À lire : Jorge Vilda, entraîneur de l’équipe du Maroc, face à la justice
Quant à Rubén Rivera, responsable du marketing de la RFEF, il « s’est rendu sur place et a insisté pour parler au téléphone à Hermoso », mais la joueuse a rejeté sa demande. Lors du vol retour de l’Australie vers l’Espagne, avec une escale à Doha (Qatar), Rubiales aurait approché la joueuse « pour qu’elle accepte de faire une déclaration publique commune pour affirmer que le baiser était consenti, ce que la joueuse a refusé une fois de plus ». Face à ce énième refus de Hermoso, « Rubiales, après avoir échangé avec son équipe de confiance, dont Vilda faisait partie, a décidé de continuer à faire pression sur Hermoso », poursuit la note.
Luis Rubiales, Rubén Rivera, Jorge Vilda et Albert Luque seront fixés sur leur sort le 12 février. Mais avant, une audience est prévue le 10 février. Les deux filles de Rubiales, ainsi que les conseillers sportifs des Baléares, Salvador Losa et Susana Rodríguez, et la sélectionneuse de l’équipe nationale féminine, Montserrat Tomé, seront entendus à cette occasion. Le 11 février, un témoin proposé par Rivera et trois témoins experts proposés par Rubiales seront également entendus. Le parquet a requis deux ans et demi de prison contre Rubiales et un an et six mois de prison pour harcèlement contre les autres coaccusés.
