Trois jours après la présentation à la Chambre des représentants des États-Unis d’une proposition de loi visant à classer le Polisario parmi les entités terroristes, John Bolton a pris la parole pour défendre ses alliés du Front. «Je suis allé à Tindouf il y a environ trente ans. Je n’y ai constaté aucune trace de marxistes, de djihadistes ou d’Iraniens», a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à un média espagnol.
«Ce n’est rien d’autre que de la propagande des Marocains et de leurs alliés ; il n’y a aucune preuve de cela (…) On ne peut pas maintenir une telle mascarade indéfiniment sans que la vérité finisse par éclater. (…) Cela montre à quel point, selon moi, ils (les Marocains, ndlr) sont désespérés», a précisé l’ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis sous le premier mandat de Donald Trump.
Ces nouvelles déclarations de John Bolton ont coïncidé avec des tirs de projectiles par des éléments armés du Polisario, le vendredi 27 juin, visant des cibles à Es-Smara, dont une caserne de la MINURSO.
Pour rappel, Bolton s’était déjà exprimé en faveur du Polisario il y a quelques semaines dans une tribune publiée par un média américain.