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Jihadi Dashira célèbre l’art du rubab amazigh


Sciences – Rabat

Au cœur de la ville jihadiste de Dashira, où le parfum de l'histoire se mêle aux tonalités du présent, s'est tenu le festival « Al-Rabab », organisé par l'association Megawi pour la culture et les arts en coopération avec le groupe jihadiste Dashira. entre le 13 et le 15 décembre 2024. Ce festival n'était pas seulement un événement culturel passager ; il était une véritable incarnation d'une profonde célébration du patrimoine amazigh, en particulier du rebab, un instrument à cordes qui est un symbole vivant de la culture amazighe. identité. Le festival portait en lui un appel à faire revivre ce patrimoine authentique et à transmettre ses valeurs aux générations futures, pour que Rabab reste l'une des couleurs du folklore en harmonie avec le pouls de la vie de la ville.

A travers ce festival, l'association Megawi et le groupe djihadiste Dashira cherchent à renforcer la conscience culturelle locale et à protéger le patrimoine amazigh de la marginalisation au milieu des défis culturels et modernes que traverse le monde. Dans ce contexte, les activités du festival ont été l'occasion de rallumer le fusible de l'espoir dans le cœur des jeunes, afin qu'ils puissent utiliser le patrimoine culturel amazigh comme un pont vers l'avenir. L’objectif était non seulement de préserver ces arts anciens, mais aussi de faire prendre conscience de l’importance de les préserver et de les développer, afin qu’ils restent une part essentielle du tissu culturel marocain.

Les organisateurs ont choisi de faire de cet événement plus qu'un simple spectacle musical ou des événements artistiques ; Il s’agissait plutôt d’un voyage culturel vivant qui incarnait l’esprit du patrimoine amazigh. Par conséquent, les activités ne se limitaient pas aux seules performances artistiques, mais comprenaient également des cours de formation et des séminaires scientifiques auxquels participaient la communauté locale et des individus extérieurs à la ville. Au début, une formation spécialisée a été organisée, à laquelle ont participé vingt jeunes hommes et femmes de la ville jihadiste de Dashira. Ces ateliers visent à enseigner l'art de jouer de l'instrument rabab, qui est un art musical ancien dont les racines plongent profondément dans l'histoire amazighe. Mais les cours n’enseignaient pas seulement comment jouer d’un instrument de musique, mais étaient plutôt l’occasion de prendre conscience de la profonde valeur culturelle du rabab et de comprendre sa relation avec l’héritage populaire et culturel des habitants de la région.

Ces cours étaient animés par des professeurs spécialisés dans les arts du Rabab, qui dispensaient des cours de musique théoriques et pratiques, axés sur la manière de jouer du Rabab et faisant revivre ses mélodies uniques qui reflètent le pouls de la vie de la société amazighe. Grâce à ces ateliers, les jeunes ont non seulement acquis des compétences musicales, mais ont également été plongés dans la compréhension de l’esprit de cet art, qui fait partie de l’identité de la région et est porteur de profonds messages culturels. Grâce à l'interaction avec des professeurs expérimentés, les participants ont acquis une compréhension plus approfondie de la manière de préserver et de développer ce patrimoine pour répondre aux aspirations des nouvelles générations.

Dans le cadre du festival, un colloque scientifique a été organisé autour du rubab amazigh et de son rôle culturel et social. Ce symposium était un événement culturel distingué qui a passé en revue les différents aspects de cet art authentique et a abordé sa grande influence sur l'identité culturelle marocaine. Ce colloque était animé par le professeur Ahmed Al-Drissi, ancien directeur de l'Institut de musique d'Agadir, qui a présenté une conférence encyclopédique retraçant l'histoire du rubab et son évolution à travers les époques. Drissi a parlé de la relation étroite entre le rabab et l'art du rouais, expliquant comment le rabab est l'un des symboles fondamentaux de la culture de la région du Souss, et constitue un élément essentiel dans la transmission des histoires et des histoires locales de génération en génération.

Le symposium ne s'est pas limité à l'aspect historique, mais a également inclus des aspects philosophiques et spirituels sur le rabab et sur la manière dont cet instrument exprime les espoirs et les douleurs de la communauté amazighe. La conférence était un voyage culturel qui plongeait dans les profondeurs de cet instrument, considéré plus qu'un simple instrument de musique, mais plutôt un moyen de communiquer avec les ancêtres et de documenter les expériences des générations précédentes. La discussion qui a suivi la conférence a soulevé de nombreuses opinions et idées sur la nécessité de préserver le rabab et de l'enseigner aux générations futures, car il fait partie intégrante de l'identité culturelle marocaine.

La fin du festival a été très merveilleuse, puisque la cérémonie de clôture s'est déroulée dans le jardin du palais municipal d'Al-Dashira Al-Jihadiya, apportant l'atmosphère à la douce musique de rabab qui s'est mêlée aux sons naturels environnants. Lors de cette soirée spéciale, des artistes amazighs de différentes générations se sont réunis pour présenter un spectacle musical ancien mêlant d'anciennes mélodies de rubab à des touches modernes. Parmi ces artistes créatifs figuraient Muhammad bin Ali Issar, Muhammad Boufos, Al-Arabi Majawi, Hassan bin Al-Hassan et Omar Zabik, qui ont égayé l'événement avec des mélodies délicates et vibrantes, racontant des histoires d'ancêtres et porteurs de messages d'espoir pour l'avenir. .

La militante Fatima Al-Zahraa Tamlast était un ajout distingué à cette fête, car elle a illuminé l'atmosphère avec sa présence charmante et son style unique. Aussi, l'artiste Omar Bouah a participé en présentant des touches artistiques qui ont ajouté à l'atmosphère plus de gaieté et de joie, faisant vivre aux participants des moments de joie et de célébration du patrimoine amazigh.

Le festival « Rabab » a prouvé que cet instrument à cordes n'est pas seulement une partie du passé, mais plutôt un pont vivant qui relie les différentes générations et exprime l'identité du peuple amazigh et sa culture. L'art dans ce contexte ne reflète pas seulement le passé, mais constitue un moyen vivant qui assure la continuité du patrimoine dans le temps et préserve ce précieux trésor culturel pour les générations futures.



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